Il s'agit d'attirer les services de sécurité à l'intérieur de la ville et permettre aux terroristes traqués dans les maquis de récupérer. Poursuivant leurs opérations de ratissage, les services de sécurité engagés dans la lutte antiterroriste au niveau de la wilaya de Boumerdès, viennent d'enregistrer un nouveau bilan. Mobilisant de lourds moyens humains et matériels, l'ANP a effectué au courant de ces derniers jours plusieurs opérations relatives à la destruction de nombreuses caches dont une importante casemate située, selon des sources bien informées, entre Si Mustapha et Zaâtra. La stratégie adoptée par les forces de sécurité a permis de resserrer davantage l'étau sur les résidus du Gspc. Selon nos sources, pas moins de 400 terroristes écumaient la région. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 200 qui se déplacent par groupes de dix à vingt entre Tizi Ouzou et Bouira, pour échapper aux raids opérés par les forces de sécurité. Le démantèlement des réseaux de soutien à largement profité aux services de sécurité, qui ont réussi à reprendre le contrôle du terrain. Ceci s'est concrétisé par la destruction, notamment de plusieurs ateliers de fabrication de bombes artisanales. Après le démantèlement d'un réseau composé d'une cinquantaine d'éléments qui exerçait au profit de katibet Zemmouri toujours dans la wilaya de Boumerdès, les éléments de l'ANP ont réussi à mettre la main sur une autre cellule composée de trois individus. Ceux-là mêmes activait sous les ordres de Samir Saioud abattu par les services de sécurité en avril dernier. Cette cellule dont les membres ont été présentés devant le magistrat instructeur et placés sous mandat de dépôt pour les chefs d'inculpation de soutien logistique et non-dénonciation d'un groupe armé. Les membres constituant la cellule avaient à plusieurs reprises tenu des réunions à Si Mustapha et Tidjelabine. D'importantes informations ont été fournies aux services de sécurité sur l'activité terroriste au niveau de la zone deux. Mais le contenu des révélations a été gardé secret pour des raisons sécuritaires. Néanmoins, on croit savoir que les récents attentats à la bombe perpétrés à Boumerdès relèvent d'une stratégie de diversion, pour attirer les services de sécurité à l'intérieur de la ville et permettre aux terroristes traqués dans les maquis de récupérer. Pour nos sources, les actions terroristes du Gspc sont de plus en plus désorganisées et ne peuvent de ce fait que conduire à l'anéantissement de cette organisation. Cela est d'autant plus vrai, puisque les opérations de ratissage et la traque des groupes armés se poursuivent simultanément à travers tout le territoire national d'une manière acharnée et sans répit.