Le Gspc est entré dans des conflits internes interminables. Entre 350 et 400 terroristes, selon des estimations sécuritaires, errent dans les maquis algériens à la recherche d'un soutien après avoir subi des pertes monumentales. Depuis le début du mois de juillet, l'Armée nationale populaire, mettant en exécution sa nouvelle stratégie de lutte antiterroriste et faisant suite aux instructions du chef de l'Etat, a mis hors d'état de nuire 57 terroristes, lesquels ont été abattus dans des opérations de ratissage à Boumerdès, Tizi Ouzou, à l'est de la capitale et à Tebessa. Ces succès ont aggravé l'état de pourrissement qui gangrène l'organisation terroriste dirigée par Droukdel. Le Gspc est entré dans des conflits internes interminables à la suite de sa problématique allégeance à Al Qaîda. Cet émir, qui s'est autoproclamé chef du Gspc, s'est retrouvé pratiquement seul, mis à part quelques uns de ses fidèles, face à un bon nombre de ses anciens complices. Ces derniers, selon des sources chargées de la question sécuritaire, refusent d'obéir à la logique d'Al Qaîda et même d'activer sous l'appellation d'Al Qaîda au Maghreb islamique.En multipliant la publication des communiqués selon lesquels les déclarations faites par des repentis sont infondées, Droukdel confirme de plus en plus que rien ne va au sein de son organisation. C'est dire qu'actuellement la situation dans les maquis est caractérisée par le conflit entre le Gspc et Al Qaîda au Maghreb islamique. Il est attendu selon nos sources des luttes intestines qui minent cette organisation provoquant de multiples scissions au Gspc comme pour l'AIS et le GIA. Dans cette logique, il n'est pas à écarter, a-t-on ajouté, que des groupuscules terroristes à l'image du GSL, Gspc... puissent naître ici et là, à travers certaines wilayas du pays. Les quelques dizaines de terroristes qui écument les régions de Boumerdès, Blida, Tizi Ouzou, Bouira, Jijel et Tébessa vont maintenir une relative insécurité entièrement à la solde du grand banditisme, des petits groupes que le hasard mettrait peut-être avec les résidus du Gspc dans un processus d'autodestruction. De nombreux indices démontrent que le mécontentement a gagné les rangs de terroristes. Les derniers cherchent par tous les moyens à échapper au diktat de Droukdel et de ses proches collaborateurs. Pour certains terroristes, les maquis sont devenus un véritable enfer.