Adhérer à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) demeure l'objectif principal des autorités algériennes. Depuis 1985, l'Algérie ne cesse de renouveler sa demande. La pétrochimie, les métaux non ferreux, l'automobile, l'agroalimentaire, l'électricité et les télécommunications sont les principaux secteurs du développement industriel en Algérie. C'est ce qu'a indiqué, hier, M.Bouklia expert au ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements. La nouvelle stratégie industrielle permet aux entreprises de passer du stade de simple importateur à celui de producteur. Une mise à niveau des entreprises, est plus que nécessaire. Celle-ci permet de développer la production locale et de diversifier les exportations, ce qui facilitera l'accession du pays à l'OMC. Cette stratégie vise également le déploiement des ressources humaines, la modernisation et la compétitivité entre les entreprises, ainsi que les innovations en matière de technologies de l'information et de la communication. «L'Etat et les entreprises ont un rôle à jouer dans la mobilisation des investissements étrangers» indique M.Bouklia. Et d'ajouter «Il n'y a pas de distinction entre l'investissement étranger et national». Cependant, l'investisseur étranger est tenu de procéder au transfert technologique. D'autre part, il a expliqué que la part de l'industrie en Algérie est réduite à 3% du PIB. Rappelons que le projet de la stratégie industrielle a été remis en question par les experts. Selon ces derniers, ce projet risque d'être un échec si des correctifs ne sont pas apportés. Une autre remarque: la stratégie telle que conçue, est trop orientée sur les investissements directs étrangers (IDE). Certains patrons ont fait état de leur marginalisation lors de l'élaboration de ce projet. Le document en question fait toujours l'objet de révision, selon le ministre. «Il va y avoir un redéploiement des capitaux marchands des secteurs publics», a-t-il ajouté. Le ministre a, auparavant, annoncé qu'une copie du projet a été remise au président de la République et sera présentée incessamment en conseil des ministres. Le ministre a reçu des représentants du patronat pour discuter le document en question. M.Temmar s'est réuni à la fin septembre dernier, avec les responsables de la Confédération algérienne du patronat (CAP) pour compléter les propositions émises par cette dernière.