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La dernière escroquerie des «cocos»
UN SONDAGE CLASSE DES JOURNAUX TRES LUS A LA TRAINE
Publié dans L'Expression le 20 - 04 - 2003

Alors que notre journal «gambade» allègrement parmi le peloton de tête, d'aucuns, prenant leurs désirs pour des réalités, l'ont relégué parmi les titres les plus insignifiants du pays.
Impossible de croire, dans ce cas, à l'erreur de manipulation ou à la simple incompétence dans la situation présente puisqu'il s'agit du second sondage, tiré de la même «veine», cherchant ostensiblement à réduire l'audience de L'Expression devant ses lecteurs et ses annonceurs. Après le fameux institut privé Abassa, c'est au tour de l'Institut professionnel de sondage, de fabrication d'imagerie et de marketing (Ipsofim), dernier né de la manip et de l'intox, d'aboutir aux mêmes conclusions en suivant les mêmes chemins de traverse. Le sondage, puisqu'il faut quand même l'appeler ainsi faute de locution de rechange, se base sur les intentions de lecture d'un échantillon de 1205 citoyens pour définir les audiences de chaque journal ainsi que son taux de pénétration au sein de la société. Notre journal, déclassé intentionnellement, se retrouve au même niveau qu'un titre, pris au hasard, sans en citer le nom, dont le tirage n'excède guère les 5000 exemplaires alors que ses invendus trônent à plus de 54 %. Notre journal, lui, totalise un tirage de 50.000 exemplaires avec des invendus de l'ordre de moins de 20 %. La comparaison, dans ce cas de figure, ne semble même pas permise. C'est à l'aune de ces «aberrations» qu'il convient de mesurer la «grossièreté» de la mystification orchestrée par les «rescapés» d'une doctrine politique disqualifiée par l'Histoire, aujourd'hui recyclés dans une institution publique, et dont l'obsolescence est admise par tous, sans même qu'il soit nécessaire d'aller vers...un sondage pour le démontrer. Il est regrettable de souligner, ce disant, qu'un institut de cette envergure (toute théorique hélas!) soit placé entre des mains qui portent atteinte à sa crédibilité et qui font tant de tort à la science des statistiques et des sondages, déjà balbutiante dans notre pays. Dans le camp médiatique francophone, notre journal, vieux de deux années et demie à peine, revendique fièrement la sixième place, derrière des journaux anciens et bien implantés dans le champ médiatique tels que Le Quotidien d'Oran, Le Matin, Liberté, El Watan, Le Soir d'Algérie. Hormis ces cinq titres, tous les autres, classés avant notre titre, ont des tirages n'excédant pas les 10.000 exemplaires. L'institut, comme de juste, ne précise pas de quelle manière s'est fait l'échantillonnage, alors qu'en statistiques cette donnée est fondamentale pour la crédibilité, toute relative, des résultats finals de tout sondage. Ce n'est pas tout. De même qu'il est connu que l'on peut faire dire ce que l'on veut aux chiffres et aux sondages «commandés», il ne fait aucun doute que dans le cas de la presse écrite, comme c'est le cas dans tous les pays «évolués» de la planète, il eût été plus judicieux, plus scientifique et plus juste de prendre en ligne de compte les tirages et les ventes de chaque titre, ou à tout le moins publier ces chiffres à côté du tableau des prétendues «intentions» pour voir à quel point Ipsofim est passé à côté de tout.
Intentionnellement peut-être. Il est permis, en effet, de le croire attendu que le directeur de L'Expression a joint, hier, par téléphone le responsable de cet institut. Ce dernier, se montrant agressif, donc sur la défensive, d'entrée de jeu, lui a signifié qu'il «n'avait de leçon à recevoir de personne en matière de sondage». Pourtant les statisticiens du monde entier s'arracheraient les cheveux en voyant de quelle manière et avec quels matériaux et avec quelle légèreté a été menée cette étude. Le même institut, il faut le dire, et pour le compte du même journal, avait dressé un autre sondage accordant 68 % des intentions de vote à Bouteflika lors de la présidentielle de 2004. Or, les mêmes qui se gaussaient de ces chiffres et les qualifiaient de ridicules, se gargarisent aujourd'hui d'un autre sondage, arrangeant manifestement leurs «affaires». Ce n'est, du reste, pas sans raisons que la publication du sondage par un des plus gros tirages du pays, a mis en émoi les milieux véritablement informés de ce genre de choses, à savoir les diffuseurs et les buralistes. Ces derniers, mais aussi de trop nombreux lecteurs, ont littéralement saturé notre standard, qui pour qualifier ce procédé de «mauvaise blague», qui pour demander, inquiets, si «cet institut a une quelconque dent contre notre journal», mais aussi contre d'autres titres, dont Echourouk Alyawmi dont le tirage et les ventes appréciables le classent en bonne place parmi les titres arabophones alors qu'il ne figure même pas dans le sondage. A croire que ses quelque 110.000 exemplaires tirés quotidiennement le placent toujours loin derrière des titres qui n'en vendent même pas une centaine. Idem pour Ennasr, dont les 40.000 exemplaires n'ont même pas réussi à le faire figurer, même en bas du tableau. Buralistes et diffuseurs sont unanimes à dire que ce sondage est une véritable hérésie, qui n'honore franchement pas son concepteur, ajoutant que pour se renseigner sur les ventes d'un titre, il suffit juste d'aller voir à quelle position et de quelle manière il est placé dans les présentoirs des buralistes. C'est le meilleur baromètre qui puisse se concevoir. Or, notre titre, toujours et partout, figure en très bonne place. A l'approche d'échéances électorales capitales, tous les coups sont permis pour faire taire certaines voix discordantes, nationalistes et au sens patriotique aiguisé.
Un sondage, aussi «boiteux» et peu crédible soit-il, est, à ce titre, bon à se mettre sous la dent en attendant mieux ou pire.
Certains ne répugnent pas à faire de la manip une arme essentielle dans leurs combats d'arrière-garde. Cela, a fortiori que leur passé de «cocos» réputés sur la place d'Alger cache mal leurs desseins de régler des comptes à ceux qui jouissent d'un parcours politique et professionnel brillant et sans tache.


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