Les magistrats de l'ouest du pays se sont réunis jeudi à Oran. Une réunion qui devait être consacrée essentiellement au renouvellement des instances locales du Syndicat national des magistrats. Aussi, c'est une rencontre qui a constitué une opportunité pour les juges en vue de remettre sur le tapis leurs revendications socioprofessionnelles, en l'occurrence l'augmentation des salaires, le logement de fonction et autres prestations. Des points importants qui ont été développés tour à tour par les présents. La rencontre tenue à la cour d'Oran a été présidée par M.Aïdouni Djamel, président du Syndicat national des magistrats (SNM). Le consensus qui s'est dégagé au fil des débats confirme l'évidente réalité socioprofessionnelle dans laquelle se trouve actuellement le juge. Dans la conférence de presse qu'il a animée à l'issue de la réunion, M.Aïdouni Djamel a fait le point sur la question posée par les magistrats, notamment la problématique qui a trait aux salaires. Sans plus de détails, le conférencier a laissé entendre que cette question est toujours posée. «On laisse cette question aux pouvoirs publics», a signalé M.Aïdouni qui a annoncé que les magistrats sont bénéficiaires des dispositions d'un décret leur permettant des crédits. Aussi, le même interlocuteur a annoncé l'adhésion prochaine du Syndicat national des magistrats à l'Union internationale des magistrats. Cette adhésion est conditionnée par plusieurs critères auxquels le SNM a répondu favorablement «Nous avons rempli un questionnaire de 54 questions», a déclaré M.Aïdouni qui a annoncé que l'adhésion de son syndicat aura lieu au début de l'année 2008, alors que la demande a été formulée à la fin de l'année dernière. «C'est un pas de géant franchi par le Syndicat des magistrats» s'est réjoui le premier responsable du SNM. L'Union internationale des magistrats compte dans ses effectifs 66 syndicats de plusieurs pays dont 12 africains et 3 syndicats arabes.