Il sera rehaussé par la présence des présidents algérien et allemand. MM.Abdelaziz Bouteflika et Horst Köhler. La 9e session du Forum pour le partenariat avec l'Afrique (FIA) se tiendra à Alger les 12 et 13 novembre 2007. C'est sous le thème «Gouvernance et développement» qu'elle aura lieu. C'est ce qu'a annoncé M.Abdelkader Messahel, lors d'une conférence de presse qu'il a animée, hier au Palais des nations. «La cérémonie d'ouverture de cet événement sera marquée par la présence du chef de l'Etat, M.Abdelaziz Bouteflika, et du président de la République d'Allemagne, M.Horst Köhler, dont le pays assure la présidence du G8», a indiqué le ministre algérien délégué des Affaires maghrébines et africaines. M.Messahel a, au cours de cette rencontre avec la presse, fait un rappel des conditions de création du Forum. C'est en avril 2003, alors que la France présidait le G8, qu'a été prise l'initiative d'élargir le cercle de dialogue et de partenariat entre l'Afrique et les pays développés. «Les membres du G8 ont été rejoints par ceux de l'Ocde apportant ainsi une aide substantielle de 100 millions de dollars au moins pour le développement de l'Afrique», a rappelé M.Abdelkader Messahel. Le Forum, a par la suite connu, à la faveur de la présidence britannique du G8, un nouvel essor. L'année 2005 a été marquée par un niveau de participation qui s'est accru. Un secrétariat technique a été mis en place. Il est d'ailleurs considéré comme un mécanisme conjoint de soutien technique. «Etant donc considéré comme un mécanisme de dialogue et de rapprochement entre les différents partenaires, le Forum d'Alger tentera de refléter un travail équilibré engageant les deux parties», a indiqué M.Messahel. Le thème central de «Gouvernance et développement» sera scindé en deux parties. A savoir «la gouvernance dans les développement en en second, le partenariat pour le développement». L'Afrique se chargera du premier sous-thème, les partenaires du G8 et de l'Ocde du deuxième. Les travaux du forum seront organisés sous forme de séances plénières. Deux pour chaque sous-thème. Quelque 60 pays participeront à cette rencontre d'Alger. Des conclusions politiques conjointes devaient sanctionner cette session du forum. En fait, la question récurrente, c'est comment faire pour que l'Afrique puisse combler son retard. Pour M.Messahel, «il est clair qu'il ne peut y avoir de développement sans sécurité, stabilité et démocratie». En ce qui concerne les conflits en Afrique, le ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines a fait remarquer qu'«ils sont passés de 13 à 3 conflits». «Sans dire que l'Afrique a réglé ses problèmes, il y a des performances qu'il faut souligner», a-t-il ajouté. Et le Sahara occidental? «L'Algérie ne fait pas de surenchère, mais elle insiste sur la promotion du peuple sahraoui à se prononcer sur son autodétermination», a-t-il précisé. Dans un tout autre registre, M.Messahel a annoncé une rencontre à Johannesburg en Afrique du Sud vers les 18-19 novembre 2007 concernant la migration: «Il s'agira de trouver les meilleures formes, pour l'Afrique, afin de pouvoir capter ses compétences», a conclu le ministre.