Des pannes sont souvent signalées pendant la nuit au moment des révisions. Le nouveau directeur de la résidence universitaire de filles Med-Seddik Benyahia, située au Khroub, wilaya de Constantine, a hérité d'une situation très difficile. Cela fait déjà 16 ans que ladite cité accueille les étudiants et actuellement, elle est confrontée à de multiples problèmes dont notamment la vétusté de la chaufferie. Le non-fonctionnement du chauffage est dû, selon un rapport établi par un bureau d'études, à l'accumulation du calcaire au niveau de la tuyauterie. Cet hiver, les étudiantes optaient pour l'utilisation de résistance électrique, ce qui s'est répercuté négativement sur la tension électrique toujours en baisse. Des pannes sont souvent signalées pendant la nuit au moment des révisions. D'autre part, une panne est survenue au niveau des douches, pénalisant ainsi les étudiantes pendant plus de 21 jours. L'infrastructure de la cité est conçue en pavillons éparpillés sur une grande superficie. 8 pavillons sont affectés à l'accueil de 2005 étudiants. Au cours de cette saison universitaire, les chambres sont saturées parce que la cité a accueilli pas moins de 3.300 étudiants. L'Unité de médecine préventive (UMP) dispose d'un seul médecin. Le besoin réel est de 3 médecins, qui doivent assurer la garde 24 heures sur 24. Cette unité ne dispose pas d'ambulance. Au niveau de la cuisine, on signale que tous les ustensiles sont dans un très mauvais état. Il faut souligner, néanmoins, que la cuisine et le réfectoire sont d'une propreté impeccable. En matière de restauration, les étudiants de la cité nous ont fait savoir que la majorité des repas sont des pâtes. Le menu est pauvre en vitamines et en calories. Quant au transport des étudiants, un seul point noir : l'éloignement de la station de bus pour les étudiantes résidant au niveau de la commune du Khroub. La vie collective au sein de la résidence est caractérisée par une activité culturelle très intense. Les 6 organisations estudiantines s'attellent à élaborer des programmes riches afin de créer un climat favorable aux aspirations des étudiantes. Dans ce contexte, plusieurs activités de loisirs sont programmées : l'organisation de veillées artistiques, des soirées poétiques et musicales... La radio locale du campus est gérée par les étudiantes elles-mêmes. En matière d'audiovisuel, une grande salle de cinéma bien équipée est bâtie à proximité des réfectoires. La salle abrite des projections de films et des soirées musicales. Il est à noter qu'en matière d'activités sportives, la salle omnisports ne dispose pas de tatami. Notons enfin que le directeur de la résidence Med-Seddik Benyahia, en l'occurrence M.Mezache et son équipe envisagent dans les tout prochains jours de redresser la situation et d'offrir un tant soit peu de confort aux résidentes et redonner une bonne image d'une cité universitaire bien malade.