Les retardataires seront passibles d'amendes ou d'immobilisation de leur véhicule. Les automobilistes ont jusqu'au 31 décembre pour se conformer à la réglementation en vigueur, le contrôle obligatoire de leur véhicule. Il n'y aura aucune prolongation de délais. Les retardataires seront passibles d'amendes ou d'immobilisation de leur véhicule. Cette mesure concerne les véhicules immatriculés avant 2005. Pour revenir à l'opération, c'est le rush ces derniers temps au niveau des stations du Contrôle technique automobile (Cota). Pour répondre à la forte demande, la direction de l'entreprise a mis en place un roulement de deux équipes. La première couvre la plage horaire comprise entre 7h et 13h, la seconde prend le relais jusqu'à 20h. 165 agences de contrôle technique sont mobilisées à travers le territoire national pour mener à bien l'opération, sans compter les agences privées. A cet effet, le personnel administratif a été totalement mobilisé pour la partie liée à la saisie des procès-verbaux, affirme Ali Touahri, le P-DG de Cota, tandis que 110 nouvelles agences de contrôle ouvriront leurs portes au niveau national à partir de 2008, a-t-il ajouté. Ce qui permettra de diminuer la pression en périodes de rush. Le patron de SGS-Cota a révélé que jusqu'à fin novembre, son entreprise, rachetée à hauteur de plus de 76% par SGS, une entreprise suisse, 1.200.000 véhicules légers ont été contrôlés sur un total de 2.200.000. A ce rythme, il est fort possible que les retardataires soient pénalisés, d'autant que le P-DG de l'Enacta a déclaré sur les ondes de la Radio nationale qu'«aucune prolongation de délais n'est envisagée». Sur un autre registre, on apprend qu'une réunion a eu lieu le 2 décembre dernier entre les responsables du ministère des Transports et ceux des SGS-Cota. Durant cette rencontre, les Suisses ont émis trois propositions. Des propositions que le département de Maghlaoui a promis de prendre en considération. Il s'agit de la mise en place d'un laboratoire d'homologation des véhicules. SGS-Cota serait même prêt à prendre en charge la réalisation de ce laboratoire. La seconde proposition a trait au contrôle de la pièce de rechange. La troisième proposition concerne la réalisation d'un centre de contrôle des véhicules d'occasion. Ce centre, déjà existant de par le monde, sera en mesure de déterminer avec exactitude l'âge d'un véhicule et s'il a moins de trois ans. Ce qui devrait inciter, dans une certaine mesure, les pouvoirs publics à autoriser de nouveau leur importation. Pour rappel, l'interdiction des véhicules de moins de 3 ans a été introduite dans la loi de finances complémentaire 2005. Son amendement a été proposé par les députés dans le cadre de la loi de finances 2008. Un amendement rejeté par le gouvernement. Mais gageons qu'avec l'installation de ce laboratoire par les Suisses, le gouvernement se rétractera, d'autant que l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce est assujettie à l'abrogation de cette loi.