L'hécatombe continue. Les victimes du terrorisme routier ne se comptent plus. Des familles sont endeuillées. Le bilan est lourd. 3118 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de la route durant les onze premiers mois de l'année en cours en Algérie, a annoncé mercredi dernier, la Gendarmerie nationale. Pendant cette période, 22.274 accidents de la circulation ont été enregistrés. Ils ont également fait état de 38.282 blessés. En légère baisse par rapport à la même période de l'année dernière où l'on a enregistré 3129 morts dans 22.379 accidents. Cependant, la route tue toujours. Mercredi, sept personnes ont été tuées et 15 autres blessées, dont cinq grièvement, dans un accident de la route à Djelfa, a annoncé la gendarmerie. L'accident s'est produit lorsqu'un camion a heurté de plein fouet un autocar qui venait de déraper, selon la même source. Selon les chiffres officiels de l'année écoulée, la wilaya de Sétif arrive en tête du triste peloton avec 32 accidents enregistrés, suivie d'Oran (29) contre 25 pour Alger et Blida. Tlemcen suit le peloton des chauffards avec 24 accidents et 23 autres pour la wilaya de Mascara. Le facteur humain demeure la principale cause de cette hécatombe qui transforme nos routes en un véritable tombeau. Selon le bilan de la gendarmerie, la vitesse excessive est le responsable numéro un de la criminalité sur les routes. La négligence des piétons se greffe aussi aux causes de cette hécatombe. Ainsi, les dépassements dangereux et l'inconscience des piétons, constituent les principales causes des accidents pendant cette période. Les routes algériennes, sont quotidiennement le théâtre de collisions causant la mort de nombreux citoyens. Ce qui classe l'Algérie quatrième au monde et première au Maghreb et dans le monde arabe pour le nombre de morts dus aux accidents de la route, selon des statistiques officielles.