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Deux bâtisses s'écroulent chaque mois
CASBAH D'ALGER
Publié dans L'Expression le 17 - 01 - 2008


L'assurance logement devrait être obligatoire.
Drame à la Casbah. Cette citadelle, classée patrimoine universel par l'Unesco, est en train de se désagrège sous les yeux des Algérois. Outré par la polémique suscitée par la menace d'effondrement d'un immeuble du centre de la capitale, un expert a rappelé qu'«une bâtisse s'écroule tous les 15 jours à la Casbah d'Alger.» Arrivé de Paris en pleine réunion d'architectes réunis à Alger pour débattre du «vieux bâti», cet expert a regretté que le parc automobile soit assuré à 100%, alors que le logement ne l'est pas du tout. Les pouvoirs publics doivent agir. Une campagne médiatique publicitaire sur le devoir d'assurances est nécessaire pour sensibiliser le citoyen. Pour ce faire, les moyens ne manquent pas aux compagnies d'assurances qui foisonnent, a-t-il souligné. L'assurance logement devrait même «être obligatoire» a estimé cet expert. Quelle est la stratégie adoptée en amont pour gérer le patrimoine immobilier algérois et celui de toutes les grandes métropoles du pays? C'est là l'une des questions auxquelles a tenté de répondre un panel d'experts architectes, d'urbanistes, de représentants de divers secteurs publics de l'habitat, de juristes, d'universitaires...réunis hier à l'initiative du président du Collège national des experts architectes (Cnea), Abdelhamid Boudaoud.
Au cours de cette première rencontre du genre, tenue au siège de l'APC de Kouba, sans la présence d'aucun de ses élus, ces experts ont débattu des différentes facettes du problème du «vieux bâti» d'Alger et d'ailleurs. Un thème d'actualité avec le cas d'un immeuble du centre d'Alger qui menace ruine.
Ces professionnels, composés notamment du président du Cnea, du directeur général du CTC de Chlef, Abdelhamid Azouza, du président de l'Association contre les catastrophes naturelles, Karim Othmani ainsi que du professeur d'université, Abdelkrim Chelghoum. Dans leurs interventions, ils ont, tour à tour, insisté sur la prévention et la volonté active des pouvoirs publics pour assainir ce lourd contentieux. Une situation qui ne peut que perdurer «sans le règlement des charges locatives» nécessaires pour «nourrir» un vieux bâti et éviter sa démolition.
Il a été relevé que les nouveaux experts architectes ont été formés sur le béton armé et non sur les techniques des murs porteurs utilisées au siècle dernier. Il en résulte des erreurs d'appréciation parfois fatales, notamment lors des expertises menées tambour battant après les séismes de 2001 et 2003.
Les conférenciers se sont interrogés aussi sur les places béantes qui défigurent la capitale après la destruction d'immeubles. D'où la question pertinente sur la manière dont est délivré un permis de démolition. Sur quels critères repose-t-il? Autant d'interrogations restées sans réponse. Les experts ont mis en exergue le «droit de mémoire, de repère, de vestiges architecturaux de valeur culturelle sûre». Pour annihiler les desiderata des détracteurs de la destruction du bâti colonial, l'un d'eux citera le palais de l'Alhambra qui est préservé comme un bien andalou. Un autre ajoutera qu'à Varsovie, des quartiers entiers, bombardés pendant la Seconde Guerre mondiale, ont été reconstitués pierre par pierre et au détail près pour préserver l'âme de la capitale. L'une des options avancées à cette rencontre, est celle de restaurer les façades des immeubles vétustes et de reconstruire des espaces plus modernes derrière les bâtiments comme à Casablanca où cette expérience est un modèle de réussite.


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