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Il suffit de presque rien
AIN DEFLA
Publié dans L'Expression le 21 - 01 - 2008

L'altruisme et le sacrifice ne font presque plus recette.
«De la neige, je fis mon lit. De la lune, je fis ma lanterne et des étoiles je fis campagne». Bravant le paupérisme dans une réclusion arbitraire; stoïques, résignés, passifs, ces pauvres SDF survivent quotidiennement à la faim, à la maladie et au froid de l'hiver, de jour comme de nuit, qu'il vente ou qu'il pleuve.
Emmitouflés dans leurs guenilles et étendus à même le sol, confondus avec le bric-à-brac et le carton quand ils ont la chance d'être à l'abri sous une voûte, d'une cache ou dans un quelconque recoin, lorsque ce n'est pas tout simplement le trottoir qui les accueille.
Spectateurs d'un monde aussi indifférent qu'injuste, ils reflètent avec acuité la faille des valeurs traditionnelles de la famille algérienne qui ose abandonner, à son sort, un parent, un proche parce qu'il est «de trop», dépendant, vieux, indésirable et bougon. Peut-on se targuer de ne leur reconnaître aucune cellule familiale ou gratitude à ceux-là mêmes qui, pour bon nombre d'entre eux, à un moment de leur vie, ont tout sacrifié pour le bonheur et la réussite actuelle des leurs?
Doit-on être aussi sans pitié à leur égard comme si ces êtres sont couverts d'infamie ou coupables des sept péchés capitaux pour mériter la rue?
Dans n'importe quelle société, un tel microcosme, autrefois phénomène des grandes villes et qui a tendance à gagner les petites agglomérations, ne peut que déverser dans la «bidonvillisation» génératrice de tous les fléaux possibles et imaginables: la délinquance, la mendicité, la prostitution, la drogue, le retard mental, la dégradation, la maladie, pour ne citer que ceux-là. En fait, bien que l'altruisme et le sacrifice ne font presque plus recette dans les milieux concernés, la générosité de l'Algérien vis-à-vis de son semblable demeure indéfectible. Aussi modeste soit-il, chacun y va de ses moyens, de la disponibilité du moment. Avec ce petit geste et non sans commisération, la tasse de café, l'en-cas, la platée de couscous et, à l'occasion, une certaine «zerda», quand ce n'est pas quelques sous, voire un vêtement ou une étoffe, ne peuvent que soulager les sans-abri dont les bleus à l'âme semblent indélébiles.
Certes, chaque individu présente un cas d'espèce typique aussi bien dans le fond que dans la forme.
En amont, bien que la tâche est ardue, la coordination des investigations directes ou indirectes de toutes les instances concernées aboutirait à lever le voile sur «le chemin de croix» des familles disloquées.
L'intervention, en temps réel, de la protection sociale, de la santé, de l'ordre public, entre autres, pourrait situer la cause à effet et le remède du problème pour la résolution des conflits.
De même que n'importe quel arbitrage ou association de personnes en difficulté...En aval, seules les structures d'accueil seront habilitées à contenir la catégorie des situations rebelles ou tragiques. Que ne peut-on sacrifier pour la vie et le bonheur d'un être humain?


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