L'Algérie avait été invitée par le gouvernement Blair à rejoindre le Commonwealth. La conférence intitulée, «L'Algérie, aujourd'hui et demain», organisée jeudi par Society for Algerian Studies (société pour les études algériennes) au «Chatham House» renseigne sur l'intérêt que portent les Britanniques à l'Algérie. L'expérience algérienne, les opportunités d'investissement offertes par l'Algérie ainsi que la pratique des opérateurs britanniques y ont été présentés durant cette rencontre. L'ambassadeur d'Algérie au Royaume-Uni et en République d'Irlande, Mohammed Salah Dembri, a cité British Petroleum (BP) qui avait misé sur l'Algérie. Intervenant lors de cette conférence sur la réalité et les perspectives des relations bilatérales, organisée à l'Institut royal britannique des Affaires internationales (Chatham House), il a mis en avant la dynamique de ces rapports qui, selon lui, expliquent les raisons pour lesquelles «l'Algérie a exprimé sa volonté d'adhérer à l'organisation des pays du Commonwealth». Cette initiative rappelle-t-on, s'inscrit dans le sillage de la politique d'ouverture économique entamée par le gouvernement Blair, en ouvrant les portes du Commonwealth aux autres pays non anglophones. Les relations économiques se sont distinguées par l'ouverture de la banque Hsbc en Algérie et le choix de l'Algérie par des compagnies britanniques de renom tel «Glaxo Smith Kline». Il faut noter également la réouverture du British Council. De son côté, la Grande-Bretagne a ouvert la porte aux investissements de Sonatrach dans le cadre du contrat d'importation du gaz algérien. La même action a été accordée aux compagnies britanniques en Algérie. L'ambassadeur de la Grande-Bretagne à Alger, Andrew Henderson, a noté que l'Algérie est aujourd'hui un grand chantier offrant des opportunités d'investissement.. Bouzid Lazhari, président du groupe parlementaire d'amitié Algérie-Royaume-Uni et membre du Conseil de la nation a déclaré que l'étape actuelle consacre le «passage définitif de l'Algérie à l'ère de la stabilité et de la relance économique».