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Les relations algéro-britanniques à l'épreuve de l'appréciation sécuritaire
Une importante conférence se tiendra le 7 février
Publié dans Liberté le 27 - 01 - 2008

Les ambassadeurs des deux pays, d'anciens responsables diplomatiques britanniques en Algérie, des parlementaires, des universitaires et des représentants des secteurs de l'économie et des finances prendront part à cette rencontre initiée par The Society of Algerian Studies.
Après avoir connu une normalisation prometteuse, les relations algéro-britanniques traversent une période de trouble, en raison des craintes exprimées par Londres sur la détérioration de la situation sécuritaire dans notre pays. Les mises en garde très sévères du Foreign Office à ses ressortissants en déplacement en Algérie, la semaine dernière, compromettent sérieusement le processus de rapprochement initié depuis deux ans. L'engagement pris de part et d'autre pour la mise en place d'un partenariat d'exception avait connu un début d'application à travers la signature de plusieurs conventions, dont une sur l'extradition et la mise en place de structures de suivi de la coopération, à l'instar d'un comité mixte présidé par les ministres délégués aux Affaires étrangères et appelé à se réunir annuellement.
Sa dernière session doit se dérouler en Algérie, en ce début d'année. Mais jusqu'à l'heure, rien n'est encore confirmé. La réunion du sous-comité chapeauté par les responsables des secteurs des finances qui était programmée avant la fin 2007 n'a pas eu lieu. En novembre dernier, The Meadle-East Association, un organisme influent de promotion des investissements en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, avait annulé une mission d'hommes d'affaires en Algérie, en raison du nombre dérisoire de prétendants. La méfiance expliquait largement une telle absence d'engouement. Pourquoi l'Algérie reste-t-elle une destination sans grand intérêt pour les investisseurs d'outre-Manche, opérant dans les secteurs hors hydrocarbures ? Le climat sécuritaire défavorable, amplifié par les discours en dents de scie des responsables politiques britanniques, est-il le seul en cause ? Cette question animera certainement l'essentiel du débat sur les relations algéro-britanniques qui aura lieu le 7 février prochain à Chatham House, à Londres. L'initiative de cette rencontre revient à l'Association d'études sur l'Algérie (The Society of Algerian Studies), une ONG à vocation académique, affiliée à l'Institut du Moyen-Orient de l'Ecole des études orientales et africaines. Elle est présidée par Sir Alan Munro, ancien ambassadeur à Alger, et abrite des personnalités d'horizons divers dont les anciens représentants du corps diplomatique britannique à Alger, d'ex-responsables du British Council, des fonctionnaires du Foreign Office, des businessmen (dont British Petrolum et HSBC en qualité de membres), des académiciens et des étudiants. Une universitaire algérienne, Zineb Lalaouine-Meddah, dirige depuis décembre dernier le comité exécutif de l'association en remplacement du Dr Jhon King, ancien journaliste à la BBC. Selon elle, l'objectif de la conférence consiste à dresser le bilan et les perspectives des relations algéro-britanniques à la lumière des soubresauts que connaît notre pays. L'intitulé exact de la rencontre-débat (L'Algérie, aujourd'hui et demain : liens avec la Grande-Bretagne) reflète cette ambition.
La liste des invités comprend un panel assez large d'intervenants. Mohamed Salah Dembri, ambassadeur d'Algérie à Londres, et Andrew Henderson, son homologue à Alger, prononceront, chacun son tour, un discours d'ouverture des travaux. Les débats porteront d'abord sur les questions politiques. Ils déborderont ensuite sur le volet économique des rapports bilatéraux.
Hugues Roberts, vice-président de The Society of Algérien Studies, fera une rétrospective des évènements qui ont marqué l'Algérie durant la période cruciale de 1988 à 1998. En leur qualité de co-présidents de l'Association d'amitié parlementaire algéro-britannique Bouzid Lazhari (député) et Gordon Marsden (membre de la Chambre des communes), interviendront successivement, le premier sur “les politiques de l'Etat visant la restauration de la stabilité” et le second sur “les espoirs de paix britanniques pour l'Algérie et le Maghreb”. En seconde partie des travaux, la problématique des investissements sera abordée respectivement par Brahim Bendjaber, président de la Chambre algérienne de commerce (Les perspectives de l'économie Algérie et comment les Britanniques peuvent s'y impliquer), Lady Olga Maitland, présidente du Conseil d'affaires algéro-britannique (Les investissements britanniques en Algérie : activité actuelle et perspectives) et Michael Hodges, responsable de la banque HSBC pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient (Soutien au commerce avec l'Algérie). Society Of Algerian Studies entend organiser une rencontre de même type en Algérie.
En attendant, elle va poursuivre son cycle de conférences semestrielles, où elle a coutume d'inviter des personnalités de renom à parler de l'Algérie. Hocine Aït Ahmed et Benjamin Stora ont fait partie de ses hôtes.
Durant les années 1990, elle avait reçu une délégation de femmes parlementaires, venues à Londres pour faire un plaidoyer en faveur des victimes du terrorisme. Ce fut au moment où la capitale britannique était transformée en Londonistan et donnait refuge aux commanditaires des massacres.
S. L.-K.


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