Le secrétaire général du parti a appelé ses responsables à ouvrir les portes du parti à la société civile. Véritable casse-tête. La journée de jeudi a été accablante pour le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, M.Belkhadem. En réunissant séparément les superviseurs et les mouhafedhs, il a eu droit à des déballages de toutes sortes. Accusations, dénonciations et réclamations, sont autant de plaintes formulées par les responsables locaux du parti. Ces derniers ont fait une identification nette et précise de l'état des lieux des structures locales du parti. Sans exception aucune, toutes les questions ont été au menu. Même si les réunions se sont déroulées à huis clos, il n'en demeure pas moins que, selon les échos reçus, le débat a été chaud. Les séquelles des zones de turbulences qu'a traversées le parti sont encore vivaces. Ayant gardé un arrière-goût de la dernière réunion, le secrétaire général du FLN a prononcé un discours musclé. Lors de son intervention à la réunion avec les superviseurs, M.Belkhadem n'y a pas été avec le dos de la cuillère pour dénoncer les comportements irréguliers de certains militants. Il a fermement indiqué qu'«il faut dépasser les conflits sur les postes de responsabilité». «Avec les prochains rendez-vous politiques, nous devons en finir avec cette situation conflictuelle», a-t-il averti. Le parti majoritaire ne veut pas aller au conseil national et au congrès extraordinaire avec des problèmes en suspens. Le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a rappelé, jeudi dernier, qu'il ne reste que 15 Assemblées populaires communales encore en état de blocage. «Il ne reste que 15 APC, dont 3 du FLN, sur les 120 qui connaissaient une situation de blocage», a-t-il précisé, ajoutant que cette situation est en phase d'être réglée. Si le blocage persiste, «ces APC seront dissoutes», a-t-il martelé. A propos des mouhafedhs, M.Belkhadem a précisé que seules quatre mouhafadhas du parti n'ont pas encore élu leur bureau.