Un Institut supérieur d'études et de recherches dans le secteur des travaux publics sera créé au cours de l'année. L'objectif est de doter les cadres de ce secteur d'une formation de qualité. L'annonce a été faite par Amar Ghoul, ministre des Travaux publics lundi en marge de la rencontre ayant regroupé les 70 ingénieurs ayant bénéficié de cette formation en Chine. Les ingénieurs lauréats s'envoleront aujourd'hui en Chine pour un stage de formation de 32 jours. Le nouvel institut aura pour mission d'assurer la formation des futurs cadres appelés à gérer et à diriger les grands ouvrages du secteur des travaux publics. Une enveloppe financière de 10 millions d'euros a été allouée pour la création dudit institut. Il s'inscrit dans le cadre du plan d'orientation des ressources humaines du secteur, qui s'étend jusqu'en 2025. Il prévoit le renouvellement de la stratégie de gestion des ressources humaines du secteur. Selon le ministre, ce projet entre dans le cadre d'un contrat de coopération signé entre l'Agence nationale des autoroutes et le groupe chinois. Le ministre des Travaux publics a révélé que «la coopération algéro-chinoise dans ce secteur donnera lieu prochainement à l'installation d'un laboratoire». Ce dernier aura pour mission le contrôle de la qualité des projets d'infrastructures, en particulier les autoroutes, les ponts et les trémies. Le groupe chinois participera à l'encadrement des 70 ingénieurs algériens spécialisés dans 26 domaines. Ces derniers devront former le noyau d'encadrement du nouvel Institut supérieur des travaux publics.
