La situation sociale est loin d'être reluisante et les autorités concernées tardent à trancher. La question des Assemblées communales gelées fait encore l'objet d'un grand débat. La solution ne serait pas dans la dissolution, mais dans l'option de la désignation d'un administrateur, laquelle semble occuper la scène politique régionale. Ce qui est d'ailleurs, inattendu pour les électeurs qui ont voté massivement pour élire le candidat de leur choix. Trois mois se sont écoulés depuis les élections locales du 29 novembre 2007, et aucun consensus n'a été établi. Faute d'informations officielles, la situation cède la place aux rumeurs. Les cinq communes qui sont restées sans exécutif, Bechloul, El-Asnam, Haïzer, Mesdour et Raouraoua, attendent toujours la levée du blocus. Pourtant, des pourparlers ont été engagés afin de trouver une issue à une série de négociations. En attendant, le climat devient de plus en plus tendu parmi la population qui guette, désespérément, le bout du tunnel. Toutefois, les échos ne manquent pas. On entend beaucoup de choses ça et là. Les solutions qui semblent poindre à l'horizon, restent, jusqu'à présent, entourées de flou. Rien d'officiel. La situation tend au pourrissement et les autorités concernées tardent à trancher. Selon des informations, les APC bloquées connaîtront, incessamment, du nouveau. Seulement, cette fois-ci, l'administration prendrait les rênes de la gestion de ces collectivités, tout en oeuvrant avec le président de l'Assemblée. Histoire de relancer le train de développement dans ces régions dépourvues. Sur les cinq communes en question, seuls les élus de l'APC de Bechloul ont, conformément à la réglementation, tenté d'installer l'exécutif. Il reste à faire appel à l'article 17 du Code communal qui permet de statuer quel que soit le nombre des membres. A cet effet, les délibérations ont été effectuées avec la présence de quatre élus, 03 du RCD et un du FLN. Il reste à la direction de l'administration locale de trancher sur la validation ou le rejet. En attendant, les formations politiques ne sont pas près d'entamer leur session. Chaque parti met en avant son idéal politique, tout en balayant, d'un trait, l'intérêt commun. S'agit-il d'un programme de campagne? D'un objectif tracé auparavant? Ou tout simplement, c'est devenu monnaie courante pour les politiques de tourner le dos aux attentes citoyennes, une fois le bal électoral terminé? La réponse est simple. Loin de trouver un compromis, des élus tirent profit du pourrissement de la situation. En refusant, simplement, toute proposition à même de permettre une avancée. Ce qui ne peut être que bénéfique aux citoyens. Prise dans ce tourbillon des débats autour des APC, la population, loin de toutes ces magouilles espère que les élus reviennent à de meilleurs sentiments. Or, tout manque, y compris une volonté digne de ce nom de la part des partis politiques censés servir la communauté.