«L'évolution à travers le constat général va malheureusement à l'encontre du sens souhaité pour un dénouement heureux». Une déclaration signée des comités de villages de Sidi Ali Moussa dans la daïra de Maâtkas et rendue publique hier, 2 avril, revient amplement sur le problème de la zaouïa du même nom. Selon la déclaration, l'ensemble des villages de cet arch soit les Aït Ali Mansour, Aït Ali Belkacem, Ichaouadhyen, Izouaghen, Iguer Ahmed, Tharekoubt, Aït Ahmed Moussa, Aït Amar et Ighil Boulkadi se sont réunis le 31 mars pour examiner et débattre de la dernière évolution inhérente à la zaouïa de Sidi Ali Moussa, qui fait l'objet, selon la déclaration des comités de villages d'un litige entre l'arch et une minorité de ses membres, qui a squatté, de manière illégale et illégitime, la zaouïa. La déclaration poursuit: «L'évolution à travers le constat général, va malheureusement à l'encontre du sens souhaité pour un dénouement heureux et juste du conflit qui ronge la zaouïa...» Pour les rédacteurs de la déclaration: «Les intervenants dans leur totalité n'ont pas manqué d'insister sur son caractère provocateur qui est perçu comme une énième tentative d'envenimer la situation et qui cache une volonté délibérée à même de déclencher une escalade dans ce conflit». Ce qui a sans doute mis le feu aux poudres est, sans aucun doute, un arrêté du 13 août 2007 portant ouverture d'instance de classement de la zaouïa de Sidi Ali Moussa. Les villageois disent que cet arrêté a été établi sans consultation ni association préalable de l'ensemble de l'arch et n'est pas fondé sur la vérité historique de la zaouïa. Comme il est précisé que cet arrêté aurait été pris en ignorant aussi bien les documents officiels comme l'acte de propriété, l'arbre généalogique et autres que les délégués de l'arch ont présenté, lors des précédentes entrevues avec les diverses autorités auxquelles ils ont toujours demandé de se référer. Cependant, et pour une fois de trop, l'arch de Sidi Ali Moussa affirme que les promoteurs de cette classification se confinent dans leur attitude dédaigneuse et fidèle à leur logique de la sourde oreille à l'égard de tout un arch. Par conséquent, l'arch de Sidi Ali Moussa, à travers les comités de villages, constate encore une fois que les promoteurs du projet de classification sur lequel il est d'accord sur le principe, se confinent dans leur attitude dédaigneuse. Comme l'arch de Sidi Ali Moussa demeure dans l'espoir d'un règlement juste et équitable du conflit et exprime sa volonté d'y oeuvrer avec toute son énergie en association avec tous les partenaires concernés. Il est ainsi fait appel, comme de coutume, à la sagesse et à la responsabilité de tout un chacun pour un dénouement juste et équitable et afin d'éviter tout dérapage éventuel.