L'ouverture d'un bureau de liaison du FBI est tout à fait normale, souligne le ministre de l'Intérieur. L'Algérie est mieux sécurisée que l'Espagne, la Tunisie ou encore la Mauritanie. Le taux de criminalité y a sérieusement baissé, ces trois dernières années, grâce au programme de développement engagé dans les différents secteurs en charge de la lutte contre le crime. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, rassure les Algériens. Il a dévoilé jeudi, un bilan chiffré qui appuie ses propos, battant en brèche les estimations d'un député MSP faisant état d'une «recrudescence alarmante du crime dans le pays». A l'occasion d'une séance plénière à l'APN consacrée aux questions orales M.Zerhouni a affirmé que «le nombre de crimes de droit commun tend vers la baisse puisqu'il a régressé d'environ 5% dans les villes et d'environ 10% dans les campagnes entre 2006 et 2007». Des statistiques - appuyées par Interpol, selon le ministre - qui «révèlent que le niveau général de criminalité en Algérie varie entre 3 et 5 (crimes) pour 1000 habitants.» Ce taux, admet-il, varie d'une ville à l'autre. Il est plus élevé dans les grandes villes et les régions frontalières. Annaba occupe la première place avec 9,5 crimes pour 1000 habitants, suivie d'Alger avec 7,4 puis Constantine avec 6,5 et Oran avec 5,5 crimes pour 1000 habitants. Dans ce sens, le représentant du gouvernement a précisé que chaque région du pays a ses propres particularités et que les crimes diffèrent en fonction de ces particularités. Dans les wilayas frontalières, à titre d'exemple, le taux de crimes en relation avec la contrebande et les stupéfiants est élevé alors que les vols sont plus nombreux dans les villes qui connaissent une plus grande activité économique et commerciale. L'indemnité de l'élu local sera revue à la hausse. Le gouvernement est en phase de réviser le décret exécutif définissant la grille des salaires de cette catégorie de fonctionnaires. C'est ce qu'a affirmé jeudi, à l'APN, le ministre des Relations avec le Parlement, Mahmoud Khedri. «Le ministère de l'Intérieur a saisi récemment la direction des finances pour prendre en charge cette doléance», a-t-il déclaré, en réponse à une question orale posée par un député. M.Khedri a rappelé la décision du gouvernement d'intégrer la question des indemnités accordées aux élus locaux dans la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique et du nouveau Code communal. En vertu de ces augmentations, l'indemnisation de l' élu variera entre 20.000 à 50.000DA.