Ce projet entre dans le cadre de la nouvelle vision du FFS. Le plus vieux parti de l'opposition, le Front des forces socialistes (FFS), vient de créer son école de formation politique. Une nouvelle manière de concevoir l'acte politique et le militantisme. La formation, c'est la nouvelle donne sur laquelle misent plusieurs partis politiques algériens. Ce vent de réformes semble atteindre l'ensemble des formations politiques de notre pays, pour être au diapason des exigences de l'actualité. Une école de formation verra, prochainement le jour, selon les déclarations du secrétaire général du parti, Karim Tabbou, lors d'une conférence animée avant-hier, en fin d'après-midi au niveau du Ciaj de Bouira. Cette dernière vient après celles organisées à Tizi Ouzou et Béjaïa. Ce projet entre dans le cadre de la nouvelle vision du FFS, laquelle se veut moderne et efficace. Ainsi, le but émanant de cette nouvelle démarche que vient de prendre le parti d'Aït Ahmed, est de réactualiser les différentes méthodes d'action, de renouveler les énergies, d'établir des ponts entre le parti et la société et de créer les conditions les plus adéquates pour un rapprochement et un dialogue social. Dans le même sillage, Karim Tabbou confirme que le parti sera plus attentif aux doléances citoyennes. Les portes du FFS seront largement ouvertes à toute la société algérienne. S'exprimant sur l'«initiative des trois», le secrétaire général du FFS dira que ce projet est un appel à toute la population algérienne. Et sur le plan du programme du parti, le porte-parole du FFS a déclaré qu'il y aura un programme politique intense. Beaucoup d'activités, notamment des conférences, auront lieu. Et sans donner aucune précision, ce dernier avance que l'arrivée du premier responsable du parti est fortement attendue, prochainement en Algérie. Pour la commémoration des événements du 20 Avril 1980, le secrétaire général du FFS dit qu'il s'agit d'un combat démocratique qu'a mené toute la société algérienne. Et d'ajouter concernant la cause amazighe, «tamazight sans démocratie n'a aucun sens». Après la conférence, une réunion avec les élus locaux a eu lieu dans la salle du Centre d'information et d'animation de la jeunesse (Ciaj) de Bouira.