L'Expression: Comment appréhendez-vous ce 4e congrès du parti? Abderrahmane Saïdi: C'est un grand rendez-vous pour le parti. C'est l'occasion de renouveler les structures du mouvement. Aussi, c'est une opportunité pour évaluer le bilan des cinq dernières années. Sur ce point, je pense que notre formation a enregistré des résultats satisfaisants lors du mandat de M.Soltani, tant sur le plan organique que politique. Au niveau national, les résultants des élections ne cessent de progresser. Sur le plan international, le MSP défend toujours les causes justes, telles les questions palestinienne et irakienne. Pourrez-vous situer aux lecteurs les points de divergence entre les deux candidats en lice? Il n'y a aucune divergence de fond. C'est un différend au niveau de quelques points, mais pas sur le plan politique général. Les deux candidats partagent les grands axes, voire la même vision de la ligne du parti. Ils ne se sont pas mis d'accord sur la manière d'appliquer cette politique. Il y a la famille du défunt cheikh Nahnah qui appelle à voter Menasra. N'est-ce pas d'une certaine manière un parti pris? Les motions de soutien n'ont aucune importance. Ce sont les instances du parti qui décident. Parmi ces instances, il y a le congrès auquel revient le dernier mot. Donc, ceux qui soutiennent un camp ou un autre, ne peuvent, en aucun cas, influencer les congressistes. En tant que militant, chacun a le droit de dire ce qu'il pense. Sans plus. Pour la pression, nous veillons à ce que personne n'essaie d'influer sur l'avis des congressistes. Nous refusons toute sorte de manipulations visant à amener le congrès à la dérive. Ces derniers sont libres de se prononcer selon leurs convictions.