Un rapport intitulé «Perspectives économiques africaines 2008» retrace les réalisations de l'Algérie. L'Algérie est saluée pour ses efforts. Dans un raport intitulé «Perspec-tives économiques africaines 2008», présenté hier à Paris, les spécialistes de l'Organisation de coopération et de développement économique (Ocde) ont brossé un tableau positif sur l'Algérie. Ce témoignage est loin d'être une illusion. Les rapporteurs se sont basés sur les progrès réalisés par la Réconciliation nationale, le Programme de soutien à la relance économique, le Programme complémentaire de soutien à la croissance (Pcsc). Ces actions ont eu, estiment-ils, des répercussions positives sur les conditions de vie des citoyens et la prise en charge de leurs problèmes socioéconomiques. Tout en rappelant les sommes débloquées, ils précisent que «l'action budgétaire vise à entretenir la croissance économique, en dotant le pays d'infrastructures adéquates afin d'améliorer le climat des affaires et d'inciter le secteur privé à s'impliquer davantage dans la relance de la croissance». Les spécialistes précisent que «les pouvoirs publics se montrent déterminés à doter le pays de grandes infrastructures économiques et sociales. Des travaux d'envergure concernant l'autoroute Est-Ouest (1200km) ont été lancés, ainsi que des travaux ferroviaires sur des distances de voies analogues». Les recettes substantielles de l'Etat lui ont permis de reprendre un rôle de redistributeur. Les catégories sociales soutenues par l'Etat sont relativement mieux ciblées. Le rapport insiste, par ailleurs, sur l'importance de l'action sociale de l'Etat. Cette action sociale s'est située entre 5,5% et 7,7% du PIB de 1999 à 2005. En ne considérant que le PIB hors hydrocarbures, ce chiffre passe de 10 à 13% sur la même période, indiquent-ils. La croissance économique, stimulée par l'embellie financière due à la hausse des recettes des hydrocarbures, a été accompagnée d'une amélioration spectaculaire de l'emploi. Le rapport reprend, d'ailleurs, les statistiques établies par l'ONS sur le chômage. Les dispositifs d'emploi au bénéfice des jeunes, le soutien à la création de la micro-entreprise, le Psre suivi par le Pcsc sont à l'origine de cette embellie. «Grâce à la réalisation des grandes infrastructures, le gouvernement se donne pour objectif de faire passer le taux de chômage en dessous de la barre des 10% d'ici 2009», précise-t-on dans le rapport. Le pouvoir d'achat, le logement, l'analphabétisme, le taux d'espérance de vie, sont les différents point développés par les spécialistes. Les spécialistes concluent que l'aisance financière «offre une importante marge de manoeuvre aux autorités algériennes pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)».