«l'Algérie affiche les meilleurs indices dans le groupe des pays du Maghreb, pour l'année 2004.» Un double satisfecit s'inscrit dans la politique économique du pays après les efforts constants déployés par l'Algérie pour parvenir à une libéralisation effective des activités économiques. En premier lieu, le constat fait par la Cnuced, d'un «bond» substantiel du flux des investissements directs étrangers (IDE) qui atteint le taux non négligeable de 28 % en 2004, par rapport à 2003, avec un montant de 882 millions de dollars contre 634 millions de dollars l'année précédente (2003). En second lieu, une hausse vertigineuse, soit 19 fois plus qu'en 2003, dans ses investissements directs à l'étranger en réalisant un montant de 258 millions de dollars en 2004, contre seulement 14 millions de dollars en 2003 plaçant ainsi l'Algérie au «1er rang dans la région du Maghreb». Selon un rapport de la Conférence des Nations unies pour le Commerce et le développement (Cnuced) publié jeudi à Genève, «l'Algérie affiche les meilleurs indices, dans le groupe des pays du Maghreb, pour l'année 2004». Le document de la Cnuced, intitulé «Les sociétés transnationales et l'internationalisation des activités de la recherche et développement», relève que cet intérêt accru des investisseurs «est dû à la politique (algérienne) d'investissement extérieur qui se libéralise de plus en plus». La Cnuced souligne par ailleurs que cette ligne de politique économique, suivie avec persévérance, a conduit, par exemple, «des entreprises sud-africaines de faire d'importantes acquisitions dans le pays» permettant ainsi à l'Algérie d'augmenter sensiblement ses entrées en IDE. La conférence économique onusienne, Cnuced, qui se félicite des «efforts faits par l'Algérie dans la politique de développement favorisant un développement stable et attractif pour l'accroissement des IDE» cite, à titre comparatif, le cas du Maroc qui a enregistré «853 millions de dollars en entrées et 31 millions en sorties d'IDE en 2004». Le rapport onusien précise encore que les entreprises marocaines n'ont réalisé que «4 millions de dollars d'IDE en 2003», ce qui place la Tunisie au dernier rang dans le Maghreb tout en saluant «les efforts consentis par l'Algérie dans le cadre de la diversification de son économie» bien que «la majeure partie des investissements entrants soit liée aux hydrocarbures». La Cnuced relève néanmoins la «réduction de la dépendance de l'Algérie aux hydrocarbures et constate l'importance des investissements dans le domaine des télécommunications», tout en remarquant que «l'importance des investissements dans ce secteur en 2004, est assez conséquente».