El Oued constitue une zone de repli où les terroristes peuvent se reposer et s'entraîner en toute quiétude. Attention, l'hydre terroriste se restructure! De sources sécuritaires crédibles, on apprend que le Gspc vient d'adopter un nouveau plan de restructuration. Un plan qui fait craindre un réveil fulgurant de la bête immonde. Ainsi, sous les conseils d'Al Qaïda, l'émir national du Gspc, Droudkel, a procédé à un nouveau découpage des zones en commençant par la région Est et Sud-Est. Il nomme Leslous à la tête des groupes terroristes de Jijel, Skikda, Constantine, Batna, Khenchela et Tébessa. La région Centre sera découpée en deux zones: l'une commandée par Abou Hayane qui contrôlera Tipasa, Chlef, Aïn Defla, Berrouaghia et Khemis Miliana, l'autre englobant Tizi Ouzou, Boumerdès, Bouira, Béjaïa et M'sila. La troisième région comprend le Sud, commandée par un certain Abou Yahia en remplacement de Mokhtar Benmokhtar qui, selon certaines sources, poursuit ses activités de contrebande et de trafic d'armes. D'autres sources, en revanche, rapportent qu'il a cessé tout activité terroriste et de contrebande. Vraisemblablement inspiré par Hassan Hattab, l'ex-émir national et fondateur du Gspc, Mokhtar Benmokhtar attendrait, selon ces sources, un signal de la part des autorités avant de se rendre officiellement aux services de sécurité. Ainsi, la nouvelle cartographie terroriste comprend les régions Centre, Est et Sud, sachant que la région Centre est constituée de deux zones. En dépit de la pression accentuée des services de sécurité, les groupes terroristes activant sous la bannière du Gspc, qui est lui même affilié au réseau d'Al Qaîda, se régénèrent avec une incroyable rapidité. Cependant, même avec ce nouveau découpage, le Gspc demeure affaibli et de plus en plus acculé même après avoir concentré ses activités dans l'est du pays. Les mêmes sources ont indiqué avec beaucoup de réserve que le nombre de terroristes qui activent encore, comprenant de nouvelles recrues et des étrangers du Mali, Maroc, Tunisie, pour ne citer que ceux-là, est de plus de 1200 terroristes. Le Gspc mise principalement sur la région d'El-Oued en raison de sa position frontalière et de ses larges étendues qui échappent en partie au contrôle des services de sécurité. Ainsi, cette partie sud-est du pays, pourrait éventuellement constituer un terrain d'entraînement non seulement pour les groupes terroristes algériens mais également pour les extrémistes d'Al Qaîda. Cette dernière soumise elle aussi, à une pression sécuritaire internationale est à la recherche de niches vierges où ses éléments pourraient se retirer et s'entraîner en toute quiétude. Les mêmes sources rapportent également que le Gspc procède au contrôle des zones 5, 6 et 7, actuellement zone Est, en plaçant ses groupes terroristes. En optant pour une stratégie criminelle, en imposant une dictature et en signant son premier attentat kamikaze, Droudkdel Abd El Malek alias Abou Massaâb Abd El Ouadoud a, ainsi signé la fin du Gspc. Cette fin est d'autant plus accentuée avec l'allégeance à Al Qaîda d'Oussama Ben Laden, un certain septembre 2006, date à laquelle d'ailleurs, les services de sécurité avaient pressenti le pire. Mais avec la forte détermination des services de sécurité, coup sur coup, l'organisation allait vivre les inévitables coups de semonce de l'Armée nationale populaire. Aujourd'hui, pour faire face à son échec, le tristement célèbre Droukdel opère au nettoyage de ses troupes. Maintenant qu'il a été délogé de son quarter général, initialement sis au niveau des monts de Boumerdès, le n°1 du Gspc compte, selon des sources très au fait du traitement sécuritaire, rebondir en s'intéressant à la nomination de nouveaux émirs et en procédant au classement des katibas et en redéployant l'essentiel de ses sbires à travers la zone est. Après avoir isolé katibet El Maout, Droukdel prévoit l'installation d'une cellule kamikaze à l'Est. Il convient de noter que katibat El Maout est dirigée par un certain Ali M. âgé de 29 ans, activement recherché par les services de sécurité. Il est à la tête d'une cinquantaine d'éléments armés et il avait bénéficié en 1999 du dispositif de la Concorde civile.