Homme de conviction et de dialogue, le Dr Habel plaide pour une appréhension des problèmes qui se posent à la santé des Algériens de manière globale; c'est-à-dire dans le cadre de la politique générale et nationale de la santé. Comme ses pairs, il est de ceux qui croient que le bon indicateur d'une politique sociale réussie n'est autre qu'un citoyen bien soigné, qu'il soit pris en charge dans le secteur public ou privé. Dans les deux cas, estime-t-il, seule la qualité de service est déterminante. Le Dr Habel est une blouse blanche au long parcours professionnel et scientifique. Il est président de la Fédération nationale de la santé dans le cadre de la Confédération algérienne du patronat. Il représente également l'Algérie au plan international, notamment au sein de la Société méditerranéenne de la médecine de reproduction. De même qu'il est l'ambassadeur de notre pays au niveau de la Fédération internationale des hôpitaux.Animé par une volonté farouche de redynamiser le système national de santé et de pallier certaines de ses lacunes, il dira: «Nous voulons régler le problème de la santé au sens large du terme et non pas du seul point de vue du privé» Le Dr Habel croit que les grandes cliniques établies à travers le territoire national, notamment dans les régions reculées et désertiques, ont besoin de médecins dans le cadre du service civil. Présentement vice-président de l'Association des établissements hospitaliers privés du Centre, dont les statuts ont été établis depuis quatre mois, le Dr Habel se présente comme un partisan du dialogue avec pour seul objectif de conforter le citoyen dans son droit à des soins de qualité. A l'instar de ses nombreux autres confrères, le Dr Habel est pour des discussions franches avec les pouvoirs publics afin de débloquer certaines situations. «Il faut que les choses soient claires et il faut que nous discutions», maintient-il d'ailleurs. «Nous connaissons très bien le privé et le terrain pour y avoir exercé depuis des années», finissent par convaincre ses pairs.