Le consortium Anima prépare pour le mois de septembre une rencontre sur la promotion des investissements en Algérie. C'est parti pour les pays de la Méditerranée. Le programme Invest-In Med est officiellement lancé. Un protocole de coopération pour le développement de la Méditerranée a été signé, hier, à l'hôtel de la Région de Marseille. Neuf pays partenaires de l'Union européenne bénéficieront d'un budget de 12 millions d'euros. Il s'agit entre autres de l'Algérie, de l'Egypte, d'Israël, de la Jordanie, du Liban, du Maroc, de la Palestine, de la Syrie et de la Tunisie. Cofinancé par la Commission européenne et cordonné par le consortium «Anima Investissement Network», ce programme porte sur le lancement de plusieurs activités. Quelque 200 opérations d'encadrement et d'assistance seront organisées durant les trois années à venir. S'exprimant lors d'une conférence de presse, tenue juste après la signature du protocole, la présidente d'Anima, Lilla Sbiti, a déclaré que «la construction de la Méditerranée compétitive est lancée». Ce programme vise, dit-elle, à créer un espace d'échange et de coopération entre les opérateurs des deux rives. Une liste des secteurs d'activités ciblées devrait être établie hier en fin de journée. «Afin de maximiser son impact, le programme sélectionnera un certain nombre de niches sectorielles à fort potentiel ou de domaines tranversalaux», a-t-elle ajouté. Plusieurs ateliers concernant différents pays, dont l'Algérie, ont été ouverts hier pour identifier justement les besoins de chaque pays. Selon la présidente d'Anima, 15 projets d'investissement seront lancés avant la fin de décembre prochain avec les différents pays. Le protocole de coopération signé hier guidera la mise en oeuvre de cet ambitieux programme de 12 millions d'euros. Le premier calendrier des opérations prévues a été présenté, durant les travaux tenus à huis clos, aux représentants des pays de la rive Sud. Le consortium prépare également un programme pour la promotion de l'investissement en Algérie. Une rencontre est prévue d'ici le mois de septembre prochain à Alger. Concernant le projet de l'Union pour la Méditerranée, la présidente du réseau Anima reste convaincue que sans une implication économique, le projet ne pourra pas aboutir. «L'Union pour la Méditerranée doit avoir un langage économique», a-t-elle clamé. Un avis partagé par l'ensemble des intervenants aux travaux du séminaire.