L'or, le plomb et le zinc sont les métaux les plus prisés, selon le bilan fourni par le ministère de l'Energie et des Mines. Le secteur de l'exploration minière est en pleine expansion en Algérie. Selon un bilan communiqué hier par le ministère de l'Energie et des Mines, 2078 autorisations minières ont été enregistrées par le cadastre à la fin de l'année 2007. Ces chiffres indiquent un record de doublement du nombre de ces titres comparativement à la période antérieure à la promulgation de la loi minière. Ce même document fait état d'un bilan retraçant l'activité du cadastre allant de 1962 à 2007. En effet, dans une première partie consacrée à la période 1962-1999 il est fait état d'une régression en décalage manifeste avec le potentiel des réserves mises en évidence, liée à plusieurs facteurs, notamment celui de l'effort insuffisant de la recherche dans le domaine, l'absence d'une stratégie nationale de développement ainsi que le cadre juridique et le manque d'actions de développement. Toutefois, la seconde période correspondant au nouveau cadre juridique minier mis en place par la loi du 3 juillet, a permis de relever le bilan vers un horizon plus positif, puisqu'elle a pu consacrer une clarté et une transparence dans l'octroi des titres miniers, la sécurité des droits miniers, mais aussi le libre accès au domaine pour tous les opérateurs, sans distinction. Concernant l'exploitation des titres et autorisations, la majorité a été octroyée à la petite et moyenne mine qui enregistre, à elle seule, 1685 du chiffre total; le permis d'exploitation étant en seconde position et les carrières sablières en dernier. Par ailleurs, le partenariat étranger est un autre aspect traité par ce bilan. Puisque plus de 30 opérations de partenariat ont été concertées avec des sociétés minières étrangères. L'or, le plomb et le zinc étant les métaux les plus prisés, représentent l'objet de 19 partenariats et dont le montant des investissements réalisés s'est élevé à près de 33 millions de dollars. En outre, le phosphate a, lui aussi, marqué le secteur minier par la croissance très appréciable de sa production durant ces 10 dernières années, avec une moyenne de 912.000 tonnes par an. Ces chiffres viennent traduirent le montant des recettes des adjudications qui leur sont liées et qui ont atteint près de 4 milliards de dinars versés au Trésor public, rien que pour ces sept dernières années.
