Il essaie de faire le bonheur de ses quinze cavaliers. Alors que le mouvement sportif ne crache plus le feu depuis quelque temps, il y a quelque part, toujours, une bonne volonté qui vient raviver une flamme presque éteinte. Et comme pour nous faire revivre les années fastes d'un sport qui faisait la «Une» et que les médias avaient du plaisir à suivre, le club équestre de Corso tente de reprendre le flambeau d'une discipline qu'on croyait déjà disparue. Bien au contraire, les événements et les compétitions sportives se succèdent malgré le peu de ressources financières et matérielles. C'est le cas du club de Corso qui, contre vents et marées, subsiste et essaie tant bien que mal de faire le bonheur de ses quinze cavaliers, tous âges confondus, en leur offrant la possibilité de s'adonner à la pratique de ce sport qui reste la passion de ceux qui aiment les animaux et le cheval en particulier. Le sport équestre qui a ses exigences passe d'abord par cet amour qu'on a pour le cheval, ensuite la compétition qu'on aime tant défier en couple. En fait, le cheval et le cavalier forment la plus belle paire que le sport ait connu. Créé en été 2001 par quelques propriétaires dont la ferveur pour ce sport a dépassé la passion, le club de Corso a connu une adhésion massive par des jeunes lycées et étudiants toujours avides de concilier les études et le sport. Et pourtant, le manque d'infrastructures adéquates à la pratique et le peu de moyens matériels n'ont pas découragé ceux qui espèrent un jour voir cette discipline dépasser les frontières en quête de titres internationaux. La volonté et l'engouement sont présents et encouragés quand même par l'aide modeste de la commune et de la wilaya de Corso qui ont offert jusque-là leurs espaces libres tant en forêt qu'en mer, pour faire plaisir à tout ce beau monde. Miraoui Dahmane, le président du club nous a confié à ce sujet: «Même si les moyens financiers et matériels nous font défaut malgré la bonne volonté de la Fase et des autorités locales, nous demeurons toujours présents afin de satisfaire nos jeunes cavaliers, quoique notre objectif primordial est d'avoir un patrimoine équin digne des grandes nations car ne l'oublions pas, ce sport fait partie de notre culture et figure même dans notre religion. Un bon patrimoine équin peut nous propulser au-delà des frontières où nous pourrons avoir notre mot à dire. Les compétences existent même si la logistique ne suit pas». Un commentaire qui suscitera certainement de l'intérêt chez les plus concernés aux fins d'une meilleure prise en charge.