Une impressionnante action militaire a été déclenchée dans la soirée de mardi dernier sur la trace d'un groupe armé venant du centre du pays et dont le nombre n'a pas été déterminé. La lutte antiterroriste se poursuit avec détermination, et l'Armée nationale populaire mène des opérations de plus en plus précises grâce à une maîtrise du renseignement de plus en plus matérialisée sur le terrain. Au niveau de la région sud-est du pays, où sévissent plus de 180 terroristes dirigés par un certain Yahia Abou Amar, les forces de sécurité ont renforcé leur dispositif militaire, notamment tout au long des frontières algéro-libyennes et algéro-tunisiennes. Dans la perspective de mettre fin à l'infiltration des hors-la-loi venant particulièrement du Mali, du Niger, de la Libye et de la Tunisie, au niveau des maquis de Jijel, une impressionnante action militaire a été déclenchée dans la soirée de mardi dernier sur la trace d'un groupe armé venant du centre du pays et dont le nombre n'a pas été déterminé. L'intervention des forces héliportées a permis, selon les premiers résultats, la destruction de plusieurs caches dans cette région qui, avons-nous appris de sources bien informées, ont récemment été utilisées par les terroristes. Les opérations de bombardement ont concerné El Kamar et Mezaïr, mais également des régions proches de l'endroit où a explosé une bombe, mardi matin, faisant une victime qui a été grièvement blessée. A titre d'exemple, nos sources parlent de la région de Beni H'bibi, Ben Boulaïd, Ouled Aouet et les maquis de Mechat à El Milia. Les groupes terroristes agissant entre Jijel et Skikda sont commandés par un certain Leslous, présumé émir de la zone III à la tête de 400 terroristes comprenant Jijel, Skikda, Constantine, Mila, Sétif, Batna, Khenchela et Tébessa. Par ailleurs, nos sources ont avancé le nom d'un certain Lemloum qui serait derrière l'attentat ayant ciblé un barrage des forces de la Gendarmerie nationale, avant-hier, à Belghimouz. Nos sources parlent d'un renforcement draconien à Boumerdès et Tizi Ouzou, deux régions qui ont été secouées par deux attentats suicides, ces derniers jours. Droukdel et ses complices, décidés à poursuivre une lutte abjecte contre la nation, cherchent par tous les moyens à sortir de leur puits en assassinant des civils et en s'attaquant aux services de sécurité. Dans sa logique criminelle, le Gspc ou ce qu'on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique use d'une rare violence, rien que pour se procurer un intérêt international. Tous les moyens sont bons comme le dernier film diffusé par le Gspc sur un site Internet d'Al Qaîda qui n'est autre qu'une perfide diversion sur ce que pourrait préparer cette organisation criminelle. Le film vise à influencer le moral des groupes armés dirigés par Abdelmalek Droukdel alias Abou Mossaâb Abdelouadoud. Celui-là même qui cherche à se voiler la face lors de ses échecs face aux multiples raids menés à son encontre par les forces de l'ANP. Rappelons que plus de 100 réseaux de soutien au terrorisme et une trentaine de terroristes ont été éliminés par les services de sécurité durant le premier semestre de l'année 2008 et que pas moins de 40 terroristes de nationalité malienne sont venus renforcer le Gspc. Il va sans dire que cette organisation criminelle subit actuellement, les pires des critiques. Le HDS, une organisation aussi subversive dirigée par Salim El Afghani, s'est démarquée des actes du Gspc, le qualifiant de sanguinaire. Les mêmes propos ont été prononcés par des oulémas, à l'image de El Qaradhaoui, mais aussi par Abdallah Arrès, un islamiste, cependant modéré, ayant lutté contre les Russes aux côtés des Afghans. En effet, dans l'émission Sonaâ el maout (producteurs de la mort), diffusée par la chaîne Al Arabia, celui-là appelle à se pencher plus sur une lutte idéologique contre le terrorisme en Algérie, car pour lui, beaucoup de jeunes Algériens sont victimes d'un ensemble d'idées subversives contre même l'Islam et qu'il y a lieu de contrôler de plus près les mosquées et les lieux de culte musulmans. Dans ses analyses, l'invité est allé jusqu'à tirer sur Ayman Zawahiri lorsqu'il a appelé le Gspc à aller récupérer l'Andalousie. Pour l'invité, le fait est absurde comme d'ailleurs toute activité terroriste en Algérie.