Les derniers attentats et leur carrousel de malheurs sont trop récents pour être oubliés de sitôt. Le début du mois de Ramadhan est fixé pour lundi prochain. Les gens commencent dès à présent à s'y préparer tant en victuailles qu'en autres emplettes. Après la cherté des produits, et nos marchands savent y faire avec l'approche des fêtes et autres occasions comme le Ramadhan, période propice pour les affaires, ce sont les autres aspects de la vie qui interpellent les citoyens. D'abord et avant tout, l'aspect sécuritaire. Les derniers attentats et leur carrousel de malheurs sont trop proches pour être oubliés de sitôt. Aussi les forces de l'ordre ont-elles essayé de rassurer un peu tout le monde en se déployant sur les massifs et autres maquis de la wilaya qu'ils passent au peigne fin. En parallèle, et travaillant dans l'ombre, les forces de sécurité ont réussi à démanteler plusieurs réseaux de soutien. Les gens pensent aux veillées du Ramadhan car, pour beaucoup, un Ramadhan ne vaut que par ses veillées. La forte présence des militaires dans les divers endroits de la wilaya et l'activité soutenue de la police, augurent d'un Ramadhan calme et serein. Les villes de la wilaya se préparent chacune à sa manière à accueillir Ramadhan. La Maison de la culture Mouloud-Mammeri va, sans doute, exceller comme chaque Ramadhan à faire en sorte que les soirées familiales soient des plus agréables. En attendant, les gens sont surtout choqués par l'état de nos marchés. Passe si les prix sont ce qu'«ils sont, le coup de feu ne durera certainement pas plus d'une semaine mais l'état répugnant de nos marchés, révulse les estomacs les plus solidement accrochés». Comment expliquer aux marchands et aussi aux responsables de nos communes qu'un marché se nettoie quotidiennement? En effet et pour ne citer que celui le plus couru de la région, le marché de Draâ Ben Khedda, on ne comprend pas comment les citoyens peuvent évoluer dans ce tas d'immondices à ciel ouvert et cet état de fait semble ne gêner personne. Certes, nos rues ne sont pas des parangons de la propreté mais, dans ce marché, il semble que s'il y avait une médaille de la saleté, le marché de Draâ Ben Khedda la décrocherait haut la main. A la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou, c'est carrément l'horreur dans certaines cages d'immeubles. Les détritus s'entassent au vu et au su de tout le monde, dans l'indifférence, comme si les ordures sont notre lot? Pourquoi ne pas profiter du Ramadhan pour nettoyer tous ces lieux? Ramener la sécurité et rendre les villes un peu plus propres et surtout essayer de lutter contre cette propension â renchérir sur les prix des denrées, est-ce impossible pour nos responsables de la commune, à la wilaya? That is the question.