Ce lycée dont les coûts de réalisation ont atteint les 100 milliards de dinars, a été construit sur une surface de 5 hectares. Le deuxième lycée international d'Alger ouvrira officiellement ses portes en septembre 2009, a annoncé hier, le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, lors de la réunion qui s'est tenue en présence des directeurs des écoles privées de tout le territoire national. «En septembre 2009, on ouvrira les portes du lycée international à Kouba», a-t-il déclaré. Ce lycée dont les coûts de réalisation ont atteint les 100 milliards de dinars, a été construit sur une surface de 5 hectares et est destiné à accueillir les enfants des investisseurs étrangers en Algérie, a précisé le ministre. A ce sujet, il a déclaré: «Ce lycée sera ouvert pour la scolarisation des enfants des étrangers venus faire des affaires et investir en Algérie.» La méthode d'enseignement qui sera pratiquée dans cet établissement est basée sur les systèmes anglo-saxon et franco-saxon, a encore précisé le ministre. D'autres thèmes ont été abordés lors de cette rencontre, notamment le préscolaire. M.Benbouzid a insisté à ce sujet sur la collaboration entre le ministère et les écoles privées dans le domaine pour généraliser ces classes à travers le territoire national et s'éloigner un peu des grandes villes. Dans ce contexte, il a déclaré aux responsables des écoles privées: «Aidez- nous pour le préscolaire, nous avons besoin de vous.» Cependant, M.Benbouzid a indiqué que «l'aide» que donneront le ministère et l'Etat, ne sera pas sans contrepartie et que chacun sera récompensé selon les efforts qu'il aura consentis. Ainsi, certaines écoles pourront bénéficier de formations gratuites, de livres gratuits et d'autres avantages. Concernant la problématique récurrente de la langue d'enseignement dans les écoles privées, le ministre a indiqué que toutes les écoles, sans exception, doivent enseigner dans la langue nationale comme le gouvernement l'exige. Par ailleurs, les problèmes auxquels se trouvent confrontées les écoles privées ont fait l'objet d'un large débat, au cours duquel le ministre a indiqué qu'il allait prendre en charge leurs doléances prochainement. Il s'agit notamment des problèmes de taxes, de registre du commerce, d'infrastructures et de supports pédagogiques.