L'instance olympique fait ressortir que le site n'est plus sous sa coupe depuis bientôt 2 ans. Ces derniers temps, le centre de préparation en altitude de Tikjda est de nouveau médiatisé sous la forme de critiques indiquant que le centre serait à l'état d'abandon. Le Comité olympique algérien a, pour cela, diffusé un communiqué dans lequel il apporte des éclaircissements à toute cette affaire. Le communiqué indique que «certaines allégations rapportent, de manière tendancieuse, que le stade d'athlétisme d'Aswil, attenant au centre de préparation en altitude de Tikjda, dans la wilaya de Bouira, serait à l'état d'abandon. Les mêmes auteurs de ces fausses allégations laissent supposer que le responsable de cette déplorable situation pouvait être le Comité olympique algérien». Le communiqué, selon le COA, a été rédigé afin que tout le monde fasse sa propre opinion dans un esprit de clarté, de bon sens et de transparence. Il fait, ensuite, une rétrospective des actions qui ont été entreprises sous sa direction au niveau de ce site dans lequel il s'est investi sur demande des responsables du site de Tikjda et du mouvement sportif national dans la restauration. et la réhabilitation d'une des parties dudit site, celle qui avait été complètement saccagée par des actes barbares durant la tragédie nationale. «Le Comité olympique algérien avait, effectivement, redonné vie à un patrimoine complètement détruit et abandonné (les preuves de cette situation ne manquent pas).» Il parle, ensuite, de la construction en parallèle du stade d'athlétisme d'Aswil situé à quelques kilomètres des bâtiments qui avaient été réhabilités. «L'opinion publique a déjà été informée que le financement de toutes ces actions a été fait sur les fonds propres du COA, le stade d'Aswil ayant nécessité un apport de la part du CIO et de l'Iaaf et d'autres partenaires nationaux et étrangers. L'histoire retiendra que le Comité olympique algérien a été l'institution, en Algérie, qui a offert un centre de préparation en altitude pour notre élite sportive avec l'espoir que cela éviterait à l'avenir les nombreux stages coûteux que cette même élite programmait à l'étranger pour se préparer», écrit-il dans son communiqué. Le centre de Tikjda et le stade d'Aswil ont reçu l'approbation du CIO et de l'Iaaf pour en faire un centre régional africain pour la préparation en altitude. «Le Comité olympique algérien a, ensuite, dans un esprit de partenariat, cédé le centre en question ainsi que le stade d'Aswil aux pouvoirs publics compétents tout en les avisant qu'il fallait procéder à la sauvegarde de ce patrimoine de la manière la plus rigoureuse, une tâche que lui même avait assurée durant toute la période pendant laquelle le centre était sous sa responsabilité.» «La cession aux pouvoirs publics compétents est intervenue il y a près de deux ans et le COA n'a cessé d'attirer l'attention sur les possibles dégradations qui pourraient se produire. Il regrette amèrement cette situation et espère qu'une solution sera trouvée assez rapidement pour sauvegarder une infrastructure qui a effectivement été considérée par les spécialistes comme un fleuron du sport algérien. Le Président et tous les membres du Comité olympique algérien éprouvent une profonde tristesse en constatant que les prémonitions portées auparavant à la connaissance de qui de droit se sont avérées justes. Le COA souhaite une rapide prise en main de ces installations qui, en plus de leur coût financier, lui ont valu des pertes inestimables en vies humaines à l'occasion de la réalisation de cette infrastructure.» «Il assure tout un chacun de son entière disponibilité et de son total dévouement au service de l'intérêt général et de l'utilité publique comme cela lui est consacré par la loi algérienne et la charte olympique.»