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L'Algérie suspendue à la barre des 100 dollars
CRAINTES SUR LE SORT DE L'ECONOMIE NATIONALE
Publié dans L'Expression le 23 - 09 - 2008

A moins de 56 dollars le baril de pétrole, l'économie algérienne, essentiellement basée sur ses exportations en hydrocarbures, ne serait plus contrôlable.
Le verdict vient de tomber. Le Fonds monétaire international a rendu public son diagnostic: un baril à 56 dollars peut permettre à l'Algérie de maintenir intact son équilibre financier. Une annonce que l'on devrait prendre au sérieux étant donné que l'institution financière internationale, que dirige actuellement le Français Dominique Strauss-Kahn, a eu par le passé, de venir au chevet d'une économie algérienne asphyxiée. Deux rééchelonnements. Une thérapie de cheval. L'Algérie avait déjà à l'époque à subir le choc d'un baril à raison de 10 dollars.
Une crise pétrolière doublée d'un terrorisme aveugle et féroce qui ont failli emporter les fondements mêmes de l'Etat. Au point que l'on était légitimement en droit de se demander s'il y avait quelqu'un aux commandes d'un pays que d'aucuns pensaient qu'il allait irrémédiablement plonger dans le fondamentalisme et l'extrémisme religieux.
Le crash avait été programmé.
Y avait-il un pilote dans l'avion? L'atterrissage ne s'est pas fait en douceur.
Le mérite revient à celui qui a dirigé les opérations. Un sauvetage chèrement payé et quoi qu'on en dise, cette opération commando, même si elle a coûté terriblement cher au peuple algérien, elle lui aura aussi permis de goûter à nouveau aux joies de la vie. A celle d'exister tout simplement.
Depuis la spectaculaire chute des prix de l'or noir, les spéculations vont bon train. Deux analystes financiers internationaux ont prédit que «des prix du pétrole sous les 100 dollars pour des raisons budgétaires et de politique intérieure» ne peuvent être supportés par l'économie nationale. Tandis que des thèses plus alarmistes préconisaient qu'un baril à 80 dollars menacerait sérieusement et l'économie du pays et la paix sociale.
Qu'en pense Ahmed Ouyahia? «L'Algérie fonctionne à un baril à 67 dollars. A 70 dollars, nous serions donc en danger. A 60 dollars, ça irait mal. A 50 dollars, ça irait très mal», avait déclaré le chef du gouvernement à l'issue des travaux du conseil national de son parti, le RND.
Y a-t-il des raisons de s'inquiéter à l'heure actuelle? Certes, les prix de l'or noir ont connu une chute vertigineuse en passant de 147 dollars à pratiquement 90 dollars. Ce qui est tout de même impressionnant, mais on oublie aussi qu'il a grimpé de façon aussi rapide qu'inattendue. Les prix du brut se maintiennent tant bien que mal au-dessus de la barre des 100 dollars. Ce qui demeure encore fort appréciable.
Hasard ou simple mimétisme de l'histoire? C'est au moment où Ahmed Ouyahia revient à la tête de l'Exécutif que le pétrole dégringole.
Une épreuve qui, psychologiquement, peut s'avérer angoissante. L'enjeu est de taille. 200 milliards de dollars ont été mis sur le tapis pour mener à terme les grands chantiers que le président de la République a initiés dans le cadre du développement économique. Ahmed Ouyahia a le temps de voir venir.
L'économie algérienne repose sur une embellie financière qui est estimée à plus de 130 milliards de dollars en réserves de change. Gageons que la chute des prix du pétrole n'a été que conjoncturelle. Un coup de semonce pour éviter les aléas du passé. Cette fois-ci, semble-t-il, il y a un pilote dans l'avion.


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