Il pourrait revenir à la présidence puisqu'il serait candidat à sa propre succession. M.Ali Malek n'est plus président de la Ligue nationale de football depuis hier matin. Du moins jusqu'à la prochaine assemblée générale élective qui désignera le futur responsable de cette instance, élection pour laquelle il devrait se porter candidat même s'il ne le dit pas ouvertement. Il n'est plus président de la LNF de fait, puisque dimanche soir, le bureau fédéral de la FAF, a décidé de désigner une commission de candidatures pour les élections de la LNF, composée de trois membres du bureau fédéral que sont MM.Ahmed Bendaoud, Amar Guelimi et Djamel Abdenasser Boussalah. Parallèlement à cela, le BF a désigné une autre commission composée, également, de trois membres du bureau fédéral que sont MM.Saïd Ghidouche, Abdallah Gueddah et Belmekki Asnouni pour gérer les compétitions des divisions 1 et 2 en attendant l'élection d'une nouvelle direction. Il faut remarquer qu'aucune date n'a été fixée pour la tenue de cette assemblée générale ce qui rend la décision prise de désigner une commission de candidature, assez précipitée. En outre, l'article 36 des statuts de la Ligue nationale parle, effectivement, d'un bureau fédéral qui désigne une commission de candidature mais ne fait, aucunement, état d'une autre commission pour gérer les compétitions jusqu'à le tenue de l'assemblée générale élective. Aucune ligue de wilaya, régionale ou d'inter-régions n'a eu à subir un tel scénario. En tout cas, c'est le flou total au sujet de cette LNF, aucun candidat ne s'étant, pour l'instant, déclaré mais, comme on l'a dit plus haut, il existe une très forte probabilité pour que M.Ali Malek se présente pour un second mandat. En dehors du cas de la Ligue nationale, le bureau fédéral s'est largement penché sur le dossier du RC Kouba. Un dossier qui ne semble pas être fermé de sitôt puisque la FAF a décidé d'attendre les motivations qui ont amené le TAS de Lausanne à prononcer, le 29 septembre dernier, un verdict favorable au club koubéen. L'une des motivations qu'elle attend le plus, est celle concernant le non-respect de l'article 63-3 des statuts de la Fifa qui indiquent que le TAS ne traite pas les dossiers qui ont été déjà traités par un tribunal indépendant au niveau local. Ce serait, affirme-t-on, ce non-respect qui aurait amené l'instance de Lausanne à annuler la décision du TAS d'Alger. Selon une source proche de la Fédération, «contrairement à ce que l'on croit, il existe encore une possibilité de recours auprès du président du TAS puisqu'au niveau de la commission qui a traité l'affaire, cela n'est plus possible.» Le débat sur ce dossier, qui a duré près de 6 heures, recommande, en outre, une réunion entre toutes les parties parmi lesquelles pourrait être impliqué le ministère de la Jeunesse et des Sports. Mais cela reste au conditionnel. Ceci dit, on laisse entendre que la FAF ne compte pas appliquer la sentence du TAS de Lausanne et que le RCK risque bien de ne pas jouer en D1 cette saison.