L'Etat se focalise, notamment sur la pétrochimie, l'industrie mécanique, la sidérurgie et les produits pharmaceutiques. Le gouvernement examine la possibilité de la création de grandes sociétés publiques pour la promotion et la relance de l'investissement public dans le secteur industriel. C'est ce qu'a déclaré, jeudi, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, M.Hamid Temmar. Répondant à une question d'un membre du Conseil de la nation concernant la stratégie industrielle, le ministre a précisé que «rien n'empêche la création de sociétés économiques publiques suivant la capacité économique et les avantages qu'offre nombre de secteurs, et ce dans un contexte économique». Dans ce sens, M.Temmar a énuméré les secteurs de l'activité industrielle «profitables pour l'Algérie», notamment les secteurs de la pétrochimie, l'industrie mécanique et la sidérurgie. L'Etat se focalise, notamment sur l'industrie du ciment et les produits pharmaceutiques pour le redéploiement et la structuration du secteur public commercial. Pour assurer le développement de l'appareil industriel national et hisser sa compétitivité, le ministre a indiqué que son département a étudié les plans et programmes appliqués par certains pays en voie de développement ayant des spécificités proches de la structure économique de l'Algérie, notamment la Tunisie, l'Egypte, l'Arabie Saoudite, le Venezuela et la Turquie. Evaluant le processus de privatisation entre 2003 et le premier trimestre 2008 du point de vue financier, M.Temmar a précisé que «sur 447 opérations de privatisation, 137 milliards de DA ont été enregistrés comme revenus de la cession d'entreprises et 34 milliards de DA comme contributions apportés au capital». Le Conseil national de l'investissement (CNI) a tenu mercredi dernier sa 37e session sous la présidence du chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, au cours de laquelle il a décidé d'accorder les avantages du régime de la convention à trois projets d'investissements. Il s'agit notamment du projet SPA Almyah Ettilemçania (partenariat algéro-français) pour la réalisation d'une unité de dessalement d'eau de mer de Souk Tlata (Tlemcen) d'une capacité de 200.000m3/jour. Par ailleurs, le CNI a endossé le projet de décret excluant les activités de semoulerie et de minoterie du régime des avantages à l'investissement, en raison ‘'de la saturation de cette branche d'activité qui totalise, désormais, une capacité dépassant les 200% des besoins nationaux''. En outre, le CNI a décidé de rendre éligibles au régime des avantages de la convention, les investissements de production de semences et plants ainsi que celle des semences animales et d'embryons.