Les élèves des classes de terminale de la ville de Tizi Ouzou sont en colère! Ils viennent de rendre publique une déclaration assez musclée et avertissent que leur mouvement pourrait éventuellement connaître une certaine accélération. Ainsi, ces lycéens envisagent une marche pour ce samedi prochain. Une marche qui aura pour point de départ le stade du 1er-Novembre et se dirigera en principe vers le siège de la direction de l'éducation. Ces lycéens affirment que les revendications de l'année écoulée portant sur l'allégement des programmes, sont toujours d'actualité. Aussi et devant cet état de fait «car pour eux, les programmes sort certes intéressants mais trop surchargés», ces lycéens appellent tous leurs camarades du pays à boycotter les cours à partir d'aujourd'hui, et pour une durée de quatre jours. Ces lycéens attendent «écoute et compréhension» des responsables concernés pour ce qui est des difficultés. Rencontrées dans leurs études, et de la compréhension en ce qui concerne les tenants de la réforme de l'éducation Ces lycéens sont assaillis par le doute pour ce qui est des épreuves du baccalauréat de la session de 2009. Les lycéens très remontés affirment que «si après cette grève de quatre jours et si nous n'obtenons pas satisfaction, nous entamerons ensuite une grève illimitée et nous ne reprendrons les cours qu'après une réponse positive de la part des responsables de l'éducation». Selon ces jeunes élèves «nous ne voulons pas être traités comme des éléments récalcitrants de la société, c'est notre avenir qui est en jeu». Et surtout, souligne la déclaration des lycéens, «nous ne voulons pas être traités comme des rats de laboratoire ou des cobayes et nous refusons d'être sacrifiés pour la réussite d'une pseudo-réforme». Et la déclaration des lycéens de conclure: «L'Algérie veut-elle sacrifier toute une génération et peut-elle sacrifier toute une génération?» Le bras de fer lycéens-ministère de l'Education de l'année écoulée, risque de rebondir.