Dans une déclaration commune parvenue à la rédaction, le Syndicat des gestionnaires de la santé et le ministère de la Santé et de la Population sont parvenus à rapprocher leurs positions sur les questions sensibles qui caractérisent leurs relations. C'est ainsi que les deux parties soulignent «le climat de franchise et d'approche harmonieuse des différentes questions de santé» qui ont prévalu lors de leur réunion du 30 avril dernier. Tout en rappelant «sa volonté de privilégier le dialogue et la concertation» le Syndicat des gestionnaires «réaffirme son soutien indéfectible aux réformes en cours du système national de santé» car «il est conscient des enjeux socio-économiques et des défis à relever dans le secteur». C'est pourquoi les gestionnaires appellent «à la vigilance quant à toute manoeuvre visant à déstabiliser le secteur ou à récupérer ses acquis». Dans la même déclaration, nous apprenons qu'une commission mixte MSP-SGS est créée à l'effet d'accorder un traitement prioritaire et concerté concernant des questions relatives notamment «aux statuts des établissements publics de santé, au statut du gestionnaire et à la formation du gestionnaire». Au cours de la réunion il a été pris «la décision de faire bénéficier les chefs d'établissement de l'Indemnité de performance et d'amélioration des prestations (IPAP) ainsi que l'élargissement dans une étape ultérieure de la prime d'intéressement aux gestionnaires». L'autre fait marquant est «le dispositif mis en place entre le secteur de la santé et celui de l'habitat en matière d'accès au logement social participatif au profit de tout le personnel de la Santé». La déclaration signée par le secrétaire général du ministère de la Santé et par le président du Syndicat des gestionnaires de la santé «a engendré un nouveau climat de confiance porteur d'éléments de motivation pour l'ensemble des gestionnaires».