Le marché aux bestiaux échappe à tout contrôle. Question des prix, tout a été laissé au gré des maquignons. Chacun fixe le prix à sa guise. A deux jours seulement de la fête de l'Aïd el Adha, le mouton à Bouira, reste cher. A travers toutes les communes, le mot d'ordre est donné. Pas question de casser les prix. Lors de la foire du mouton, qui s'est déroulée dernièrement dans la commune de Dirah, le mouton à immoler a été cédé à 30.000DA la tête. Ceux qui s'attendaient à des remises des prix, sont revenus bredouilles. Dans d'autres marchés locaux, c'est toujours la fièvre. Les prix maintiennent le cap. Aucune baisse n'est signalée. Les petites bourses sont contraintes de dépenser leurs derniers sous. La hausse des prix du mouton n'est pas le seul fardeau. Le poulet de chair se fait pousser des ailes. Il est passé, en une semaine, de 160 à 230DA. Quant au marché des fruits et légumes, vaut mieux ne pas y mettre les pieds.