Après les lycéens d'Amizour, c'était hier au tour de ceux de Béjaïa, notamment le lycée des Hammadites de sortir dans la rue pour dire non au génocide vécu actuellement par les Palestiniens. Une opportunité pour ces jeunes épris de justice d'exprimer leur colère et leur indignation contre l'agression sioniste à Ghaza. Les atrocités commises contre le peuple palestinien ont, auparavant, fait l'objet de débat dans les classes un peu partout dans les établissements scolaires de la wilaya. Les enfants, qui ont eu à découvrir les images insupportables sur les écrans de télévision, ont été invités à exprimer par des mots leurs sentiments. Ce crime contre l'humanité commis en toute impunité par l'Etat sioniste a été désapprouvé par tout le monde à Béjaïa. La solidarité des Béjaouis avec le peuple palestinien menacé dans son existence, était déjà présente depuis le début de l'agression, comme partout ailleurs sur le territoire national. De hogra, complaisance et incompréhension de la position de la communauté internationale, acte de barbarie sioniste, tous les qualificatifs y étaient pour dénoncer ce massacre. A Bejaia on s'organise même. Les scouts sont restés fidèles à leur sens de la solidarité. Récolter des poches de sang, de la nourriture, de l'habillement et médicaments telles sont les actions qui les animent au quotidien. Les imams ont fait, vendredi dernier, du génocide leur sujet de prêche. Les avocats du barreau de Béjaïa, de leur côté, se sont concertés. Outre la condamnation de l'agression, il a été question des voies et moyens de venir en aide aux populations touchées dans leur chair par les bombardements sionistes. Envoi des troupes, blocus pétrolier autant d'initiatives que le petit peuple demande aux responsables de prendre.