Un monde qui donne l'impression de s'«unifier» en dénonçant comme un seul homme, l'agression de l'armée israélienne contre la population palestinienne. Les capitales ainsi que les grandes villes du monde ont vibré samedi et hier pour Ghaza. Là où une boucherie, qui a fait près de 900 martyrs, a été commise par l'armée israélienne. En soutien à ce territoire palestinien martyrisé, le peuple français a fermement condamné la sauvagerie dont fait montre l'armée israélienne. Une imposante manifestation a été organisée samedi après-midi à Paris. Selon les organisateurs, près de 100.000 personnes ont marché pour dénoncer les crimes d'Etat perpétrés par l'armée israélienne contre une population soumise à un cruel blocus depuis plus d'un an. Des drapeaux, des banderoles...ont été brandis. Des photos choquantes représentant des victimes des raids de l'offensive israélienne, d'enfants éventrés ont été montrées. Le président élu des Etats-Unis, Barack Obama, a déclaré, hier, qu'il mettait en place une équipe qui puisse s'engager immédiatement dans le processus de paix au Proche-Orient, dès son investiture le 20 janvier prochain. «Ce que je suis en train de faire en ce moment, c'est mettre en place une équipe pour que le 20 janvier, dès le premier jour, nous disposions des meilleures personnes possibles qui pourront s'engager immédiatement dans le processus de paix au Proche-Orient dans son ensemble», a déclaré le président élu, à la chaîne de télévision ABC. Cette équipe «s'adressera à toutes les parties prenantes. Elle travaillera à mettre sur pied une approche stratégique qui garantisse que les Israéliens et les Palestiniens puissent satisfaire leurs aspirations», a-t-il souligné. Mais M.Obama a répété une nouvelle fois qu'en attendant son investiture, il laissait pour le moment cette question à l'administration sortante du président George W.Bush. Depuis l'offensive israélienne contre la bande de Ghaza, lancée le 27 décembre dernier, le président élu a évité avec soin de se prononcer trop précisément sur ce conflit en arguant du fait qu'en matière de politique étrangère, les Etats-Unis devaient n'avoir qu'un président à la fois.