930 morts et 4300 blessés dont 1450 enfants et 690 femmes ont été victimes des pogroms de la horde israélienne. L'armée israélienne a toujours soif de sang, celui des Palestiniens. Elle fait endurer, à ce peuple désarmé et martyrisé, les pires moments depuis le 27 décembre dernier. Des atrocités insoutenables sont commises. Elles ont fait au moins 930 morts et 4300 blessés dont 375 dans un état critique. 1450 enfants et 690 femmes ont été victimes des pogroms de la horde israélienne. Des incursions ont été opérées hier, tôt le matin. Au moins dix Palestiniens ont été tués aux alentours de la ville de Ghaza. Des dizaines de maisons ont été détruites ou endommagées par des obus de chars lors d'incursions israéliennes. Trois quartiers ont été les plus visés. Soutenus par d'intenses moyens aériens, «les chars israéliens sont entrés plus profondément dans les quartiers de Tal al-Hawa, Cheikh Ajline et Zeitoun». Le recours à ce genre d'attaques montre que l'armée sioniste craint le corps-à- corps. Ne comptant que sur sa volonté, la population ghazaouie ne veut pas être contrainte d'accepter des conditions humiliantes. C'est l'éternel ennemi, le colon de toujours, qui doit subir une cuisante humiliation de passer sous les fourches caudines...et de reconnaître un jour l'Etat palestinien. Durant cette incursion, l'armée israélienne a subi des pertes humaines et matérielles. En damant le pion à une armée sanguinaire, les résistants palestiniens ont affirmé avoir tué un nombre indéterminé de militaires dans le village de Khouzaâ, près de Khan Younès au sud de Ghaza. La branche armée du mouvement palestinien Hamas affirme, de son côté, avoir détruit deux chars israéliens à Zeitoun. «Nous renforçons l'encerclement de la ville de Ghaza», explique le général israélien, Eyal Eisenberg. Des dizaines de citoyens se bousculent quotidiennement à la place du 1er-Novembre au centre-ville de Constantine pour faire don de leur sang au profit de la population de la bande de Ghaza. Le froid persistant et les pluies incessantes qui sévissent ces derniers jours, n'auront pas empêché ce signe de solidarité. La place du 1er-Novembre est prise d'assaut dès les premières heures de la matinée. La foule nombreuse s'invite à rester en rang jusqu'à faire don de son sang. Ikram GHIOUA