Le vol, ce fléau social, semble revenir à la vitesse grand «V» dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il ne se passe pas de semaine sans que l'on signale un vol par effraction, notamment. Dans les hameaux et villages, ce sont généralement les maisons isolées quelque peu à l'écart qui sont la cible des monte-en-l'air. Ainsi, dans la région de Maâtkas et celle de Béni Douala, des particuliers font état de vols de bijoux, de sommes d'argent et récemment encore, d'olives. Dans les hameaux et villages, les voleurs commencent par repérer les maisons isolées, et de préférence les maisons délaissées par leurs propriétaires qui sont, la plupart du temps, à Alger, en émigration ou ailleurs. Les voleurs s'emparent, aussi bien des meubles, que des appareils électroménagers et de l'argent et d'autres biens. En ville, les choses ne sont pas aussi faciles que l'on pense. Les voleurs repèrent les magasins et les maisons les plus accessibles et en font leur «priorité». C'est ainsi qu'avant-hier et en pleine avenue Abane-Ramdane à Tizi Ouzou, des voleurs ont brisé la porte d'une bijouterie, sise au niveau de l'immeuble le Djurdjura. Une fois à l'intérieur, les voleurs ont forcé le coffre-fort, s'emparant des bijoux entreposés à l'intérieur. Les propriétaires affirment ne pas avoir encore fait le total des pertes, mais, sans doute, s'élèvent à des millions, même si cette bijouterie a surtout perdu des bijoux en argent. La police mène l'enquête. Dans certains immeubles de la ville des Genêts, des gardiens sont désignés par les habitants, et notamment les commerçants qui les rétribuent. Il est vrai que les patrouilles de police se sont renforcées, mais il faut dire que la lutte antiterroriste occupe les forces de sécurité et que le gardiennage est devenu quasi-obligatoire, notamment pour les commerçants et ceux des quartiers retirés. Les vols sont, hélas, devenus une réalité dans la wilaya de Tizi Ouzou.