«Une discipline dont j'ai toujours été passionné et aussi de symboles incas sur lesquels j'interviens pour leur donner un cachet personnel», a indiqué l'artiste peintre. Une exposition regroupant les oeuvres de l'artiste peintre péruvien, Sergio Silva Cajahuaringa se tient depuis mercredi soir au Musée national de l'art moderne et contemporain (Alger) sous le titre L'homme, l'art et l'écologie. Inaugurée en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, du ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil et de l'ambassadeur du Pérou en Algérie, José Beraun Aranibar, elle comprend une quarantaine de peintures à l'huile, de style surréaliste abstrait autour du thème de l'archéologie et de l'écologie. «Je m'inspire de l'archéologie, une discipline dont j'ai toujours été passionné et aussi de symboles incas sur lesquels j'interviens pour leur donner un cachet personnel», a indiqué l'artiste peintre qui utilise également des figures géométriques et dessins qu'il rehausse de couleurs vives et lumineuses. «Dès le début, ma démarche picturale fut inspirée aussi par la relation que l'homme entretient avec son environnement. Cette relation soulève beaucoup de questionnements car elle est le fondement d'une vie en commun et d'une réalité qui doit être harmonieuse», a ajouté Sergio Silva Cajahuaringa dont les tableaux sont un hymne à la nature, comme le montrent ceux intitulés Contrastes de la mi-journée, Paysage de rêve et Rencontre naturelle avec quatre éléments. «La peinture de Sergio Silva Cajahuaringa est basée sur une technique où la main, guidée par la volonté du peintre, crée dans l'espace des expressions qui peuvent, quelquefois, être interprétées comme éléments minéraux ou organiques de la nature», est-il noté dans le catalogue de cette exposition qui se poursuivra jusqu'à la fin du mois de février.