Le ministre a reconnu que l'Algérie importe toujours de la viande rouge, car le marché national n'arrive pas à satisfaire la demande. Bonne nouvelle. L'Algérie a atteint son autosatisfaction alimentaire. Le ministre du Commerce l'affirme: «L'Algérie n'a pas besoin d'importer la viande blanche, le marché national peut en satisfaire la demande», a souligné El Hachemi Djaâboub, lors d'un point de presse, tenu à Alger, à l'occasion d'une rencontre algéro-brésilienne. L'Algérie produit la quantité nécessaire à même de satisfaire la demande nationale, selon le ministre. Apostrophé sur la levée des taxes douanières imposées aux importateurs, notamment de la viande blanche en Algérie, le ministre s'est dit satisfait de la production locale en matière de viande blanche, pour procéder à la levée de cette taxe. «Les taxes douanières sont imposées partout dans le monde», a-t-il avancé comme argument pour défendre la production locale. C'est bon, c'est clean si cela était valable pour toute la production nationale. En effet, la facture alimentaire est passée du simple au double. L'Algérie importe toujours plus. D'ailleurs, le ministre a reconnu que l'Algérie importe toujours de la viande rouge car le marché national n'arrive pas à satisfaire la demande. «C'est pour cela que nous importons de la viande rouge depuis, notamment le Brésil», a-t-il expliqué. Quant aux prix, ils sont subordonnés à la loi de l'offre et de la demande. Optimiste? le ministre du Commerce l'est. «Les négociations d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sont à un niveau très avancé», a déclaré, hier à Alger, le ministre du Commerce, M.El Hachemi Djaâboub, lors d'une courte allocution à l'ouverture d'une rencontre entre opérateurs économiques algériens et brésiliens. Pour étayer ses dires, il affirmera que «l'Algérie est décidée à aller de l'avant dans son intégration au niveau mondial et nous sommes à un niveau très avancé dans nos négociations avec l'OMC.» Remerciant le Brésil pour son soutien à cette adhésion, le ministre a affirmé, qu'une fois introduite à l'OMC, «l'Algérie jouera pleinement son rôle et oeuvrera aux côtés des pays, comme le Brésil, à défendre les intérêts des pays du Sud.» M.Djaâboub a, par ailleurs, estimé que cette rencontre permettra aux deux pays d'impulser leurs relations économiques déjà excellentes et aux hommes d'affaires de développer des partenariats fructueux. Placée sous le thème «Réalités économiques commerciales de l'Algérie et du Brésil», cette rencontre d'une journée, qui a vu la participation d'une importante délégation brésilienne composée d'une centaine d'hommes d'affaires représentant pas moins de 95 entreprises, se veut un espace d'échange et de contacts entre les opérateurs économiques des deux pays. Intervenant lors d'une rencontre entre opérateurs économiques algériens et brésiliens, M.Djaâboub, a qualifié la coopération entre l'Algérie et le Brésil de «modèle pour la coopération Sud-Sud» tout en exprimant le désir que l'Algérie prenne en considération l'expérience du Brésil qui a réussi en moins de 20 ans, de passer du stade d'importateur à celui d'exportateur par le développement et l'encouragement de sa production locale.