Pour accueillir les élèves, la wilaya de Aïn Defla consent de gros efforts.Onze groupes scolaires seront réceptionnés ainsi que la réouverture de 12 écoles primaires anciennement fermées à la suite des exactions terroristes. La rentrée scolaire 2001/2002 s'annonce particulière dans la wilaya de Aïn Defla en ce sens que les effectifs enregistrent une augmentation de l'ordre de 2,47%, soit 4 495 élèves de plus, portant ainsi le total des différents paliers à 186.620. Pour accueillir ces effectifs, la wilaya de Aïn Defla consent de gros efforts. Onze groupes scolaires seront réceptionnés ainsi que la réouverture de 12 écoles primaires anciennement fermées à la suite des exactions terroristes. Il faut remarquer que 52 autres écoles restent fermées du fait de l'exode et de l'abandon des zones d'insécurité par les populations. On enregistre aussi l'ouverture de 8 classes à Sidi Lakhdar et de 24 autres en phase d'achèvement. Trois CEM ouvriront leurs portes (El Attaf, Birbouche, Sidi Lakhdar), portant le nombre total des CEM à 65. Quant au cycle secondaire, il n'enregistre aucun changement au niveau des structures malgré le nombre accru des élèves. Il est à noter que quatre opérations sont lancées dans le programme 2001. Elles portent sur les grandes réparations et la restauration. L'opération «A» vise des réaménagements au niveau des écoles primaires (39) et porte sur une enveloppe de 73.600.000,00 DA). L'opération «B» prend en charge les réparations au niveau de 11 CEM estimée à 20.000.000,00 DA et une opération additive visant 24 communes et portant sur 31 écoles primaires, 7 CEM et 2 lycées. Le coût est de 32.300.000,00 DA. Le programme de relance initié par le gouvernement développera sept opérations pour une enveloppe totale de 143.732.000,00 DA. Il vise des travaux de réaménagement, de réalisation et d'équipement pour deux lycées, 23 CEM, 10 écoles primaires et 10 cantines scolaires. Il sera en plus induit la réalisation de deux demi-pensions pour un montant de 173.600,00 DA et de deux internats pour 241.600,00 DA. Pour la première fois, les fonds réservés à la réparation des écoles primaires proviennent des services de l'éducation nationale alors qu'habituellement ils relevaient des APC.