Dans un entretien accordé à la revue mensuelle Partenaires, éditée par la Chambre française de commerce et d'industrie (Cfcia), M.Babès dresse un tableau positif. C'est un tableau des plus «séduisants» que le «patron» du Conseil national économique et social (Cnes), Mohamed Seghir Babès, a dépeint quant à la politique économique du pays, ses performances, sa croissance soutenue...au cours des trois dernières années. Dans un entretien accordé à la revue mensuelle Partenaires, paraissant sous la houlette de la Chambre française de commerce et d'industrie (Cfcia), le président du Cnes dresse un tableau fort positif qui reflète, selon lui «l'état économique et social de la Nation sur le "triennum" 2005/2007», lequel prend acte des «performances» économiques de l'Algérie. Il parle ainsi de croissance soutenue constatée ces trois dernières années en énumérant les performances économiques et sociales et autres programmes dont celui de «la consolidation de la croissance 2005/2009, doté de plus de 200 milliards de dollars». Ces performances, dit-il, sont attestées essentiellement par les taux de croissance économique hors hydrocarbures «en hausse de 4,7% en 2005, 5,6% en 2006 pour atteindre 6,3% en 2007». Il a par ailleurs, estimé que la forte accumulation des réserves de change (plus de 110 milliards de dollars à fin juin 2007) a pu accroître les capacités de financement public de l'économie nationale. Les autres indicatifs significatifs cités par Babès sont la diminution du chômage à 11,8% en 2007 et une bonne tenue de l'inflation. Pour le président du Cnes, «rares sont les pays qui ont réussi à créer, en un laps de temps aussi court, les conditions économiques qui sont celles de l'Algérie aujourd'hui». Il n'a pas manqué de souligner que la dépendance de l'Algérie vis-à-vis des hydrocarbures, pourrait s'amenuiser au vu des investissements importants qui s'opèrent dans la pétrochimie. Ceux-ci permettront au pays de se repositionner dans la chaîne mondiale de l'énergie. Esquissant un état des relations algéro-françaises, il a dit que la présence de l'ex-Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, aux Journées technologiques et de partenariat algéro-français, est en soi «un signe fort de redéploiement des entreprises françaises en Algérie». M.Babès a souligné l'intention des pouvoirs publics de «mettre en place un partenariat économique majeur entre l'Algérie et la France».