Le candidat indépendant, M.Bouteflika, bénéficie du soutien de sept partis politiques en plus d'un large consensus national. «La loi est claire, nette et précise et tous les instruments de contrôle et de surveillance de l'élection ont été mis en oeuvre. L'Alliance présidentielle qui soutient le président de la République ne peut s'immiscer dans le rôle de l'Administration», a affirmé Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika. «Les dernières sorties sur le terrain, à travers plusieurs wilayas n'entrent pas dans le cadre d'une précampagne. Le candidat Bouteflika est toujours le président de la République», a souligné M.Sellal. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, M.Sellal a souligné: «Nous n'avons pas mis les moyens de l'Etat exclusivement à notre profit», en réponse aux allégations formulées par certains partis affirmant que le candidat Bouteflika utiliserait les moyens de l'Etat pour mener sa campagne. La Commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle (Cpnsep) «en est la preuve. C'est cette institution qui va contrôler toutes sortes de dépassements comme elle l'a d'ailleurs fait lors des joutes électorales 2004», a tenu à rappeler Abdelmalek Sellal. Et de souligner que «le candidat indépendant, M.Bouteflika, bénéficie du soutien de sept partis politiques en plus d'un large consensus national». Sur sa lancée, M.Sellal ajoutera qu'«il n'est pas facile de gagner la confiance du peuple, notamment pour un président-candidat qui vient de cumuler deux mandats et dont le bilan sera l'outil qui permettra au peuple de donner son choix». L'autre argument développé par M.Sellal est la décision de la Commission politique nationale de surveillance de l'élection, de faire appel aux observateurs internationaux. «C'est un gage envers le système de contrôle et de surveillance du scrutin», a-t-il indiqué appelant ainsi à faire confiance «aux institutions du pays» et «à nous faire confiance mutuellement». Interrogé sur les dernières décisions prises par Abdelaziz Bouteflika, notamment la décision de revalorisation des salaires, la bourse des étudiants, la remise en ordre portant sur les hauts postes de travail à l'égard des femmes, l'intervenant a souligné qu'«il fallait sortir du système de cloisonnement. A ce titre, seules les capacités seront prises comme critères de mérite», rappelant, au passage, les derniers amendements apportés à la Constitution concernant ce volet. «Il faut reconnaître que c'est le premier président de la République à avoir donné à la femme sa chance pour atteindre des postes de décision», a-t-il encore renchéri. L'air optimiste, le directeur de la campagne électorale du président sortant a déclaré que «l'Algérie voit en Bouteflika l'homme idéal apte à conduire le pays vers le progrès». Et de souligner: «Si Abdelaziz Bouteflika est réélu président de la République, il va poursuivre sa politique de développement régional pour créer l'emploi, la richesse hors hydrocarbures et la stabilité du pays». Ainsi, «l'effort sera poursuivi et nettement amélioré en matière de développement», a-t-il ajouté. «La vision économique et la stratégie du Président démontrent que nous pouvons facilement mettre en oeuvre le programme sur lequel le candidat Bouteflika s'engage pour une Algérie forte», a affirmé M.Sellal, soulignant que le prochain quinquennat permettra de donner au pays une base socioéconomique à même de le remettre sur rails parmi les pays émergents.