Sous le haut patronage du ministère de la Culture, l'Institut supérieur des métiers des arts et du spectacle et de l'audiovisuel (Ismas) et le commissariat du Festival culturel national annuel du film amazigh (Fcnafa) organisent du 18 au 24 mars 2009, au centre de l'Agence nationale de loisirs de la jeunesse (Analj) de Zéralda, un premier regroupement national d'initiation et de formation d'animateurs de ciné-clubs. Ce regroupement de formation est destiné exclusivement aux animateurs culturels des structures de la culture, de l'éducation nationale et du mouvement associatif. L'encadrement de cette session sera assuré par un collectif de professionnels composé comme suit: Saighi Sadia, consultante en éducation à l'image, déléguée de festival (France), Siagh Mohamed Saïd, sociologue (Alger), Meziani Abdelkrim, critique de cinéma (Alger), Hazourli Djamel Eddine, journaliste et animateur radio (Constantine), Abrous Mansour, chargé de la culture et de la communication -Mairie de Paris (France), Mouzaoui Ali cinéaste et écrivain (Alger), Jalladeau Phillipe, fondateur du Festival des 3 Continents, et directeur de «South Lights International», société de consulting et d'expertise (France), Naïm Rachid, professeur de communication et d'histoire de l'art à la faculté polydisciplines de Safi, Université Cadi-Ayyad (Maroc), Danoune Malek, universitaire, cinéphile (Annaba), Beskri Djilali, spécialiste en images numériques 3D et écrivain (Alger), Ben Allam Ahmed, scénariste (Alger) et enfin Ben Salah Mohamed, enseignant-chercheur à l'université d'Oran-Es Sénia et au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc). Il est également chroniqueur de presse. Les travaux des ateliers seront axés sur les rôles des ciné-clubs dans la relance du cinéma national, les techniques et mécanismes d'organisation d'un ciné-club, ainsi que sur l'importance de la sensibilisation des enfants aux arts cinématographiques. Le regroupement sera aussi une opportunité pour lancer le débat sur la relation entre le cinéma et l'université, l'importance de l'audiovisuel, les techniques d'animation d'une séance de ciné-club et le rôle artistique et économique des festivals, indiquent les organisateurs. Ceci entre ainsi dans le cadre de la poursuite des activités de sensibilisation aux métiers du cinéma, chères au Festival international du film amazigh, qui a vu, d'année en année, la formation de plusieurs jeunes cinéastes en herbe qui arrivent aujourd'hui à voler de leurs propres ailes...