Un berger de 38 ans a été égorgé avec ses 150 moutons à Tébessa, au lieudit Djebel Kabel, relevant de la commune de Aoum Ali. Ces dernières semaines, la situation sécuritaire n'est pas reluisante à l'est du pays. Un garde communal a été tué et deux autres ont été blessés au lieudit Djebel Bouaguegue situé à 60 km du chef-lieu de Bordj Bou Arréridj, a-t-on appris de sources bien informées. C'est à la suite d'une attaque terroriste perpétrée par un groupe armé au nombre important, cependant indéterminé, contre une caserne de la garde communale que la victime a été mortellement atteinte. Les assaillants seront repoussés grâce à une tactique de défense des gardes communaux. On signale, par ailleurs, un berger de 38 ans égorgé avec ses 150 moutons à Tébessa, au lieudit Djebel Kabel, relevant de la commune de Aoum Ali. Aussitôt alertés, les forces de sécurité, mobilisant une unité de militaires, sont sur les lieux pour un constat. Guidés par quatre membres de la famille du défunt, les militaires seront surpris par l'explosion d'une bombe de fabrication artisanale qui coûtera la vie aux quatre membres de la famille de la victime. L'engin, a-t-on souligné, visait les élément de l'ANP. Le groupe terroriste activant au sein de katibet el Fath au profit de ce qu'on appelle le Gspc, présumé branche d'Al Qaîda au Maghreb, a usé de la même tactique lors de l'attentat ayant coûté la vie à sept personnes dont deux gendarmes et un bébé, le mois dernier. Ces attaques sont commises de façon très anarchique, selon des sources très au fait du dossier sécuritaire. Le but est de brouiller la stratégie des services de sécurité engagés dans la lutte antiterroriste. Notons que cette pseudo-organisation fait face à une situation cruciale et c'est surtout pour perturber la tenue de la prochaine élection présidentielle. Le Gspc, qui tente de sortir d'une implosion certaine en usant de tous les moyens possibles, même en liquidant ses propres éléments ou tout terroriste qui compte rompre avec les armes, est autant noyé dans l'incertitude. Acculé de partout, il fait appel à des contrebandiers pour desserrer l'étau sur ses dernières poches, notamment celles quadrillées dans les maquis de Tizi Ouzou et Boumerdès. Ce qui vient de se passer dans la wilaya de Tébessa est une tentative de diversion, ont encore souligné nos sources, qui ajoutent que les jours des groupuscules terroristes sont comptés. Après les échecs spectaculaires subis par cette organisation qui est à l'agonie, Abdelmalek Droukdel, son présumé chef, trouvera-t-il les moyens de modifier sa cartographie? C'est trop tôt pour dire non et c'est trop tard pour dire oui, ont répondu nos sources. Le Gspc peut encore faire de mauvaises surprises, selon leur point de vue, mais il n'est plus à son heure de gloire. Il a été détruit sur le plan militaire, religieux et politique. Tout ce qu'il lui reste, ce sont des résidus du grand banditisme. Et Droukdel n'a plus ce charisme d'homme qui gère une organisation djihadiste, comme aiment à le dire les terroristes. Nos sources, qui insistent sur la vigilance notamment des citoyens, s'attendent à d'autres attaques particulièrement dans les monts de la Kabylie et les zones connues pour certains trafics comme Tébessa, Khenchela, mais aussi Skikda et Jijel.