Ces pertes et redditions interviennent au moment où d'anciens émirs appellent les égarés encore aux maquis à déposer les armes et accepter la main tendue de l'Etat. De perte en pertes, de redditions en redditions, l'anéantissement des groupes de l'ex-Gspc est devenu une évidence. Les efforts consentis par les ser-vices de sécurité, notamment les éléments de l'ANP ont fini par porter un coup dur aux groupes terroristes qui se réclament d'Al Qaîda au Maghreb. Selon des sources très au fait, pas moins de 7 terroristes ont été abattus dans la nuit de mercredi dernier, au niveau de la partie nord entre la commune de Lakhdaria et celle de Kadiria, à une quarantaine de kilomètre à l'ouest de Bouira. Cette action est survenue après une opération de ratissage déclenchée par les forces de sécurité. Les mêmes sources ont affirmé avoir identifié trois des sept terroristes abattus sans toutefois s'étaler sur leurs noms. Deux d'entre eux seraient originaires de la wilaya de Bouira, et le troisième de la wilaya de Chlef. Quant aux autres terroristes éliminés, l'opération d'identification se poursuit. En outre, un autre terroriste a été éliminé dans la nuit de mercredi au village Ouled Aïssa, situé au sud-ouest de Lakhdaria, entre Bouira et Boumerdès. Vingt-six personnes, en majorité d'origine algérienne, et parmi lesquelles se trouvent deux imams ont été placées sous enquête dans plusieurs régions d'Italie pour terrorisme, a rapporté hier l'agence Ansa. Les suspects, en majorité des ouvriers immigrés en situation régulière, sont poursuivis pour association de malfaiteurs à des fins de terrorisme, selon l'enquête coordonnée par le parquet de Venise (Nord) qui a donné lieu à des perquisitions dans plusieurs villes du Nord dont Vicence. Les suspects, parmi lesquels figurent outre des Algériens, un Nigérian et un Yéménite, auraient des liens avec des associations islamistes intégristes, selon l'enquête effectuée à titre préventif. Les suspects offraient un soutien logistique à des immigrés clandestins en provenance du Maghreb qui se rendaient ensuite dans d'autres pays européens, selon la même source qui ne donne pas d'autres détails sur les activités de ces derniers. Les 26 suspects sont aussi placés sous enquête pour soutien à l'immigration clandestine, selon l'Ansa.