Le mouvement de grève entamé le 13 du mois en cours, par les fonctionnaires de l'APC de Haïzer, n'est pas près de connaître son épilogue. Un climat de tension règne au sein de la commune. Ni les fonctionnaires grévistes ni le maire ne veulent faire de concession. Le fossé entre les deux parties ne cesse de se creuser. Après 10 jours de grève, les protestataires attendent toujours une initiative des autorités locales, notamment le premier responsable de la wilaya, pour mettre un terme à leur calvaire. La patience a des limites. La tension des grévistes monte. Dans une déclaration qui nous a été remise hier, les grévistes menacent de recourir à une grève de la faim, et ce, à partir de samedi prochain si leurs revendications ne sont pas satisfaites, à savoir la gestion du service du personnel et aussi les affaires administratives qui doivent être gérées par le secrétaire général de l'APC après sa réintégration, ou bien le chef de daïra. Les grévistes ont affirmé qu'ils iront jusqu'au bout de leur action. Suite à ce mouvement de protestation, ce sont les citoyens de la commune de Haïzer qui se retrouvent pénalisés. Tous les services de l'APC travaillent au ralenti.